(hébreu Tsarphath). Ville de Phénicie, à 15 km au sud de Sidon.
Elle appartint primitivement à cette dernière cité (1 Rois 17.9), puis passa au pouvoir de Tyr à l’époque de Salmanasar V (722 avant Jésus-Christ) ; elle est citée dans l’inscription du cylindre de Sanchérib (t. I, figure 29), parmi les villes qui se rendirent à ce roi d’Assyrie lorsqu’il envahit la Phénicie et la Palestine (701 avant Jésus-Christ). Là demeurait, au temps du prophète Élie, la pauvre veuve qui lui donna l’hospitalité et dont il guérit l’enfant (1 Rois 17.8 et suivants) ; Jésus devait faire allusion à ce miracle en faveur d’une étrangère (Luc 4.26).
Le prophète Abdias cite Sarepta comme limite extrême vers le nord du pays que devaient posséder les Israélites une fois délivrés de l’ennemi (Abdias 1.20). Aujourd’hui, près du village arabe de Sarâfend, au bord de la mer, d’importantes ruines indiquent l’emplacement exact de l’ancienne ville. Au milieu de ces ruines une église de l’époque des croisades marque l’emplacement traditionnel de la maison de la veuve qui accueillit Élie.
Numérisation : Yves Petrakian