Ville dont les habitants (Séphar-viens) furent envoyés par le roi d’Assyrie comme colons en Samarie (2 Rois 17.24 ; 2 Rois 17.31). Probablement Sippara,cité étendue en deux parties sur les deux rives d’un canal (d’où la forme de son nom : Sépharvaïm = les deux Sippara), entre Babylone et Bagdad, au nord de la Babylonie ; cette identification serait confirmée par le voisinage, dans ces textes, des noms de Babylone et de Cutha.
D’autre part, Hamath (voir ce mot) est une cité de Syrie ; elle est encore mentionnée, avec Arpad, ville syrienne aussi, Sépharvaïm et deux autres, dans l’énumération de villes conquises par l’Assyrie (2 Rois 18.34 ; 2 Rois 19.13 ; Ésaïe 36.19 ; Ésaïe 37.13) ; certains savants ont donc cherché Sépharvaïm en Syrie, dans le Chabaraïn de la chronique babylonienne, situé entre Hamath et Damas et pris par Salmanasar IV (peut-être serait-ce aussi le Sibraïm d’Ézéchiel 47.16). D’autres distinguent le Sépharvaïm de 2 Rois 17 (Sippara en Babylonie) et celui de 2 Rois 18 (Chabaraïn en Syrie). Ces diverses hypothèses restent incertaines.
Numérisation : Yves Petrakian