Plusieurs mots hébreux s’appliquent à ce genre d’animaux ou à des animaux plus ou moins différents.
Ne se trouve qu’à Ésaïe 51.8 (Version Synodale, mite) ; il désigne la chenille de la teigne.
(Exode 16.20-24 ; Job 25.6 ; Ésaïe 14.11) et (Exode 16.20 ; Job 25.6 ; Ésaïe 14.11 ; Ésaïe 66.24 ; Jonas 4.7 etc.). Ces deux mots, sans doute synonymes, s’appliquent aux vers qui s’attaquent aux matières végétales (Exode 16.20 ; Deutéronome 28.39 ; Jonas 4.7) ou animales (Job 7.5 ; Job 17.14 ; Job 21.26 ; Job 24.20 ; Ésaïe 14.11). Très communs en Palestine, ils pullulent sur les plaies négligées et sur les cadavres (Job 21.26 ; Job 24.20). Vers et vermisseaux sont l’emblème de ce qui est méprisable (Job 25.6 ; Psaumes 22.7 ; Ésaïe 41.14) et des châtiments éternels (Ésaïe 66.24, cf. Marc 9.46).
Terme grec pour ver, en particulier pour les vers du tombeau (Marc 9.46, etc., cf. 1 Macchabées 2.62 ; Siracide 7.17 ; Siracide 10.11). Dans Actes 12.23 il est dit d’Hérode Agrippa qu’il mourut dévoré par les vers ; il faut entendre par là de violentes douleurs abdominales, qu’on attribuait à des vers intestinaux.
Le grec sês (Matthieu 6.19 et suivant, Luc 12.33, cf. Jacques 5.2), comme l’hébreu sâs, désigne la teigne (voir ce mot).
E. D.
Numérisation : Yves Petrakian