Le livre appelé habituellement « Actes des Apôtres » (en grec, praxeis ton apostolôn ; en latin acta apostolorum) et contenu dans notre recueil du Nouveau Testament n’est pas le seul écrit de ce genre qu’ait connu l’antiquité. Des livres intitulés : Actes de Paul et de Thécla, Actes de Jean, Actes de Thomas, Actes d’André, et beaucoup d’autres, ont joué un rôle dans certaines églises. Mais notre livre est le seul qui ait conquis la dignité canonique ; il est aussi le seul qui se donne comme récit des exploits des apôtres en général. Ce titre ne répondrait nullement au contenu, si on voulait entendre par « apôtres » les Douze mentionnés à plusieurs reprises dans ce livre ainsi que par saint Paul et énumérés Actes 1.13. Car parmi ceux-ci, il n’y a guère que Pierre, accompagné parfois de Jean, qui joue un rôle important. Par contre, beaucoup de personnages mis bien en relief et même placés au premier plan par l’auteur n’ont jamais été rangés parmi les Douze : par exemple Étienne, Philippe l’évangéliste (que la tradition ultérieure a parfois à tort identifié à Philippe l’apôtre), Jacques frère du Seigneur, enfin Paul et ses compagnons. Mais le titre est parfaitement correct, si on prend le terme d’« apôtre » dans le sens de « missionnaire chrétien » (voir Apôtre). C’est en effet le développement de la mission chrétienne, élargi du récit du procès de Paul jusqu’à son arrivée à Rome, qui constitue le thème principal du livre.
Les manuscrits nous présentent deux formes de texte sensiblement différentes. L’une appelée a se trouve dans la plupart des manuscrits et notamment dans la plupart des anciens : A, B, C, et autres ; l’autre appelée Béta est représentée surtout par D (Code de Théodore de Bèze) et par E, ainsi que par les anciennes versions latines.
Comme l’a démontré von Soden, il ne peut s’agir dans (3) d’une accumulation fortuite de variantes : elles dérivent toutes ou presque toutes de la même source. Comment expliquer cette divergence ? Blass, Th. Zahn et d’autres savants ont supposé deux éditions du livre remontant chacune à l’auteur lui-même, l’édition alpha étant la copie envoyée à Théophile, l’édition 8 étant le brouillon amplifié par l’auteur. Mais cette hypothèse a en général été abandonnée et la majorité des spécialistes, par exemple B. Weiss, Harnack, Loisy, Goguel, voient dans (3) un remaniement ultérieur de alpha. On peut en effet expliquer un grand nombre d’additions de (3) par le souci d’harmoniser les textes entre eux ou avec des versets de l’Ancien Testament, ou par des préoccupations d’ordre théologique d’une époque postérieure. La plupart des éditions modernes ainsi que les traductions donnent le texte alpha. Une belle édition des deux textes grecs a été donnée récemment par Jackson et Lake (voir la Bibliographie).
Abstraction faite de la préface (Actes 1.1-2), on peut distinguer trois grandes parties dans notre livre :
Elle contient une série de morceaux de caractère assez différent et que le rédacteur du livre n’a pas toujours reliés d’une manière très intime. Nous pouvons les répartir en plusieurs groupes.
Elle contient une série de traditions, tantôt autour de la personne de quelques missionnaires (Philippe, Pierre, Saul), tantôt autour de certaines églises anciennes (Joppé, Damas, Antioche), les deux types de récits se combinant de plusieurs manières. De plus, Actes 12 raconte une persécution nouvelle : celle qu’organisa le roi Hérode Agrippa Ier dont la mort est représentée comme un châtiment divin (Actes 12.1-25). En laissant de côté ce dernier chapitre, nous pouvons distinguer quatre groupes de péricopes :
Celle-ci étant plus homogène, nous nous contenterons d’un bref aperçu.
C’est dans cette partie que se trouvent un certain nombre de textes écrits à la première personne (« nous partîmes, nous restâmes », etc.) ; ce sont les péricopes : Actes 16.10-17 ; Actes 20.5-16 ; Actes 21.1-18 ; Actes 27.1-28.1. On y trouve aussi cinq grands discours attribués à Paul (énumérés plus loin).
Une des sources de l’auteur se distingue nettement : c’est le récit de voyage d’un compagnon de Paul, écrit à la manière d’un journal à la première personne (voir les versets énumérés plus haut). Ce journal a été composé par quelqu’un qui s’est joint à Paul à Troas pendant son 2e grand voyage missionnaire ; il l’accompagna à Philippes, où il assista à la conversion de Lydie et à la guérison de la pythonisse. Laissé en liberté au moment de l’arrestation de Paul dans cette ville, il y resta après le départ de l’apôtre et l’y attendit pour se joindre à lui lors de son retour du 2e voyage en Grèce (3e voyage missionnaire). Il ne le quitta plus jusqu’à son arrivée à Jérusalem (Actes 21.18). Enfin, nous le retrouvons dans la compagnie de Paul durant tout son voyage de Césarée à Rome. Il est d’ailleurs possible qu’outre les versets cités plus haut, certaines autres péricopes (où la première personne n’est pas employée parce que l’occasion ne s’en présentait pas) se rattachent à cette même source, par exemple le récit de l’arrestation de l’apôtre à Jérusalem ou les indications sur son séjour à Rome (Actes 28.30). Certains savants, comme Ed. Meyer, considèrent même l’ensemble des chapitres 20-28 comme appartenant à une source unique. Quoi qu’il en soit, nous sommes ici en présence d’une source écrite d’une grande valeur historique. Le récit du naufrage notamment est un des meilleurs récits de voyage que l’antiquité nous ait conservés.
On considère habituellement avec raison comme appartenant également à des sources écrites les principaux grands discours insérés dans notre livre, par exemple ceux de Pierre, d’Étienne et les cinq grands discours de Paul :
Ces deux derniers discours reproduisent deux récits de la conversion de Paul, légèrement différents entre eux et de la version du chapitre 9 ; l’auteur, n’ayant voulu en supprimer aucune, ni se répéter, en a placé deux dans la bouche de l’apôtre ; s’il n’avait été en présence que de traditions orales, il eût facilement pu les harmoniser. Quant au discours d’Antioche et aux trois autres, ils ne contiennent rien qui soit en contradiction avec la théologie de l’apôtre connue par ses épîtres, mais les idées spécifiquement pauliniennes (la croix et sa valeur rédemptrice, la justification par la foi, etc.) en sont absentes ; il faut donc les utiliser avec prudence lorsqu’on veut caractériser sa prédication. Quant aux analogies que ces sermons présentent avec le style des harangues philosophiques de l’époque (voir sur ce point par exemple H. Norden, Agnôslos Théos), elles ne constituent pas une objection décisive contre leur historicité, Paul ayant dû les connaître et ayant pu, dans certains cas, les imiter.
L’ami de Théophile a-t-il disposé d’autres sources écrites, notamment dans les deux premières parties du livre des Actes ? C’est probable pour le récit de la conversion de Paul (Actes 9). Quant aux autres traditions recueillies, elles peuvent être parvenues à l’auteur par la voie orale ; quant aux doublets signalés plus haut, ils présentent des versions assez différentes pour avoir pu être interprétées comme des récits d’événements distincts, même sans l’appui de sources écrites. Les indications assez brèves sur l’Église d’Antioche pourraient par contre provenir d’une chronique. Une grande partie de ces sources, orales ou écrites, ont jailli à Jérusalem, d’autres à Damas, à Antioche, à Joppé. Les renseignements sur l’évangéliste Philippe peuvent avoir été transmis à l’auteur par ses filles, que Paul et ses compagnons (et sans doute beaucoup d’autres chrétiens après eux) ont visitées à Césarée.
De toute manière les deux premières parties, où se côtoient des péricopes de provenances et de caractères très divers, sont loin de présenter l’homogénéité relative de la troisième ; mais elles révèlent d’autant mieux la manière de composer de l’auteur du livre. Soucieux de présenter un ouvrage historique complet, il utilise sans trop de parti pris, et en les juxtaposant, des récits de provenances diverses. C’est ainsi qu’il maintient les traditions qui suggèrent un rôle prépondérant des Douze dans l’histoire de l’Église, quoique cette attente soit plutôt déçue par la suite du récit. À un certain moment, il présente Pierre comme le champion par excellence de la mission parmi les païens, quoique la troisième partie du livre confère ce rôle décidément à l’apôtre de Tarse. Le baptême chrétien est tantôt opposé (Actes 1.5) tantôt identifié (Actes 9.18 ; Actes 16.15-33 etc.) au baptême par l’eau ; parfois ils se suivent dans l’un ou dans l’autre ordre (Actes 8.16-17 ; Actes 10.44-48). Quant aux idées christologiques, elles présentent, malgré l’absence des idées pauliniennes, johanniques ou alexandrines sur la préexistence, une assez grande variété, Jésus étant présenté parfois comme instructeur, comme prophète, comme fils de l’homme, ou comme simple homme élevé à la dignité de fils de Dieu après sa résurrection (voyez par exemple Actes 2.22 ; Actes 3.22 ; Actes 4.27-30 ; Actes 5.31 ; Actes 7.37)
Le point de vue personnel de l’auteur peut être saisi parfois indirectement si l’on tient compte de la manière dont il présente les événements. Ainsi nous constatons que les conflits entre un parti judéo-chrétien très puissant et l’apôtre Paul sont loin de présenter le caractère aigu, profond et acharné que nous leur connaissons par les épîtres de l’apôtre des Gentils. L’auteur insiste au contraire sur tout ce qui peut rapprocher Paul de Jérusalem et notamment de Pierre. Il croit même (Actes 15.20) que Paul se serait laissé imposer pour ses. églises les commandements dits noachiques, fait démenti par Galates 2.10 et par les renseignements sur les coutumes des églises pauliniennes donnés dans les épîtres de leur fondateur. L’École de Tubingue a voulu voir dans cette manière d’écrire l’histoire une déformation volontaire de la vérité au profit d’une tendance conciliatrice. Mais on s’accorde généralement à voir dans l’auteur un homme de bonne foi, vivant à une époque et dans un milieu où la portée et le sens des événements n’étaient plus toujours bien compris. Toutefois le conflit entre Paul et Pierre à Antioche, qui avait dû faire quelque bruit dans les églises, a pu être éliminé intentionnellement. De même le discours d’Étienne semble abrégé. Cette manière de composer de notre auteur, dont le sens critique n’égale pas toujours le souci d’être complet, rappelle d’une façon frappante celle du troisième Évangile, dont les « Actes » se rapprochent également par le vocabulaire, le style, une certaine prédilection pour les récits de voyage, les scènes pittoresques, parfois légèrement humoristiques. Il n’y a donc pas lieu de douter de l’identité de l’auteur des Actes avec celui du troisième Évangile, attestée d’ailleurs par les prologues.
Qui est cet auteur ? Une tradition remontant au IIe siècle (Canon Muratori 1-8, 34, 39 ; Irénée, Adversus Hæreses III, 1 ; III, 14) désigne comme tel le médecin Luc, nommé Colossiens 4.14 ; 2 Timothée 4.11 et Philémon 1.24. Cette thèse a encore été défendue récemment par des savants de la valeur de Harnack et de Ed. Meyer. Mais d’une manière générale elle est de plus en plus abandonnée parce qu’elle se heurte à de graves difficultés. Comment se fait-il, en effet, qu’un compagnon de Paul ait pu si mal connaître et ses idées et sa vie, qu’il ait présenté ses rapports avec l’Église de Jérusalem sous un autre jour que l’apôtre lui-même (cf. surtout les deux récits sur le « Concile » de Jérusalem : Galates 2 et Actes 15) ? Comment expliquer l’absence des idées spécifiquement pauliniennes, comme la justification par la foi ? Comment comprendre l’acceptation sans réserve de certaines traditions au sujet de la résurrection du Seigneur, qui supposent une conception peu en accord avec les idées de Paul, à savoir la revivification du corps terrestre ? Pourquoi le livre des Actes parle-t-il (Actes 11.30) d’un voyage de Paul à Jérusalem entre son voyage mentionné Actes 9 (cf. Galates 1.18) et celui de Actes 15 (cf. Galates 2.10), lequel voyage intermédiaire est expressément nié par Galates 1.22-2.17 ? Veut-on identifier, au contraire, les récits de Galates 2 et Actes 11.30 ? Alors il faut s’étonner que cette entrevue jugée si importante par Paul ait été rapportée d’une manière si brève par notre auteur. Cependant la tradition lucaine ne semble pas être sans valeur. Rien n’empêche, en effet, que le récit à la 1ère personne dont nous avons parlé plus haut ait été écrit par Luc, qui aurait accompagné son maître pendant une partie de ses voyages. On peut même aller jusqu’à admettre que celui-ci s’est servi de son propre journal comme base d’un récit des voyages de Paul, plus court ou plus long que celui que nous possédons, et dans lequel il aurait lui-même inséré certaines autres traditions. Ce récit primitif aurait ensuite pu être remanié par l’auteur du livre, c’est-à-dire l’ami de Théophile. Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire de la littérature biblique ou profane que l’auteur d’une partie d’un ouvrage aurait prêté son nom au tout.
Distinguer Luc de l’auteur à Théophile et limiter l’apport de Luc au récit de voyage représenté essentiellement par les textes à la première personne — solution qui est d’ailleurs suggérée par le texte d’Irénée lui-même — c’est donc, comme on a fort bien dit, rétablir et la sincérité de Paul et celle de son compagnon. Une seule hypothèse pourrait sauver, du moins apparemment, la thèse de l’origine lucaine de tout le livre : celle de Loisy, d’après laquelle le travail de Luc ne nous serait parvenu que sous une forme profondément altérée. Mais d’une part cette explication soulève de nombreuses autres difficultés, d’autre part les altérations et additions réelles, comme l’insertion du deuxième récit de l’Ascension, peuvent s’expliquer par l’intervention d’une troisième main.
Pourquoi l’auteur à Théophile ne raconte-t-il pas la fin de Paul ? Plusieurs hypothèses ont été imaginées à ce sujet. Sa source s’arrêtait-elle au moment où la décision du tribunal romain aurait dû être relatée ? On ne comprend pas pourquoi dans ce cas il n’a pu se procurer d’autres renseignements sur cet événement assurément bien connu des chrétiens de Rome. La mort lui aurait-elle retiré la plume ? La date qu’on est obligé de fixer à la rédaction du livre (voir plus loin) rend cette explication peu probable. Il faut donc admettre, à défaut d’une explication plus satisfaisante, ou bien la perte des dernières lignes de l’ouvrage, ou bien une interruption du travail causée soit par le désir d’ajouter un troisième tome, soit par des motifs d’ordre politique, une condamnation de Paul cadrant trop mal avec le souci d’atténuer le plus possible la responsabilité des Romains, ou encore d’ordre ecclésiastique (voir O. Cullmann dans Rev. Strasb., 1930, p. 294).
Elle doit être postérieure à la rédaction du 3e Évangile par le même auteur, celle-ci étant généralement fixée entre 70 et 80. D’autre part, l’auteur ignore encore le recueil des épîtres pauliniennes qui sont déjà connues par Clément Romain, c’est-à-dire peu après 90. On peut donc s’arrêter approximativement à l’an 85. Cette date devrait être avancée malgré tout d’une dizaine d’années, s’il était prouvé que notre livre a utilisé les œuvres de l’historien Josèphe. Mais les ressemblances (il s’agit surtout des pseudo-Messies Theudas et Judas le Galiléen, dont il est question dans des termes analogues Actes 5.36-37 et Josué Antiquités judaïques, XX, 5.1-2) s’expliquent mieux par l’hypothèse d’une source commune (voir Goguel, Actes, p. 117-129).
Quant au lieu de la composition et à la résidence du destinataire — qui n’est connu que de nom — nous n’en savons rien.
La valeur historique du livre a été appréciée très différemment. Il faut se garder de porter un jugement en bloc. La question doit au contraire être posée pour chaque péricope en particulier, vu que la valeur d’un renseignement dépend, comme dans le 3e Évangile, dans une large mesure des sources utilisées. En ce qui concerne Paul, elle est naturellement particulièrement haute pour le récit de voyage à la première personne, ainsi que pour les détails concordant avec le témoignage des épîtres pauliniennes, et notoirement faible pour toutes les parties contredisant celles-ci.
Pour les autres péricopes, nous disposons d’un bon critère : un fait, une coutume ou une idée est d’autant mieux assuré qu’il contredit l’état de choses présupposé par la théologie et l’apologétique des générations postérieures. C’est pourquoi les renseignements sur les succès de missionnaires ou de chefs d’églises n’appartenant pas au collège des Douze (Jacques frère de Jésus, Étienne, Philippe, etc.) sont, sous réserve du jugement sur les détails, particulièrement dignes d’attention ; de même des récits sur le baptême par l’Esprit distingué du baptême par l’eau. Il en est de même des textes contenant les jugements relativement favorables sur des gnostiques (Simon dans le premier récit sur la mission en Samarie, Actes 8.4-17) ou des baptistes (Apollos et ses coreligionnaires, Actes 18.24-19.7). C’est pour la même raison que des discours ou des récits soulignant l’attente de la parousie prochaine du Seigneur, ou impliquant la croyance à la légitimité d’un prophétisme indépendant de toute autorité ecclésiastique extérieure, ou contenant l’aveu d’une attitude méfiante des chrétiens de Jérusalem à l’égard de la mission en terre païenne, appartiennent, en général, à des couches plus anciennes que celles où des conceptions opposées s’accusent.
Judicieusement utilisé, le second tome de l’ouvrage de Théophile peut donc, comme d’ailleurs le premier, fournir des enseignements très précieux sur la vie de la primitive Église.
Quiconque sait apprécier la variété des tableaux pour la plupart fort dramatiques réunis dans ce livre, et d’autant plus saisissants qu’ils sont plus sobres en exagérations hagiographiques que les nombreux livres d’Actes apocryphes, y trouvera, malgré certaines imperfections, des trésors qui ne demandent qu’à être exploités. L’art chrétien ne s’y est pas trompé (Raphaël, etc.). Mais la théologie de vulgarisation a parfois rendu un mauvais service à notre livre en le considérant avant tout comme une chronique donnant une vue d’ensemble exacte et complète de l’histoire du christianisme primitif. Cette manière de voir non seulement se heurte à des difficultés d’ordre critique, mais risque de voiler l’originalité des péricopes et de fondre dans une vue d’ensemble aux contours plutôt vagues et les faits et les personnes. Les uns et les autres reprennent au contraire leur couleur originale et parfois pittoresque, lorsqu’on se donne la peine d’étudier chaque tableau pour soi et sans souci excessif de les harmoniser.
De cette manière, même des récits quelque peu contradictoires ou d’une portée historique moindre que celle que suppose l’auteur, pourront prendre une grande valeur comme témoignage de l’esprit religieux et notamment de l’enthousiasme pour le Messie Jésus et la puissance de son Évangile qui animait cette période classique du christianisme. C’est cette foi que l’instructeur devra faire revivre à l’aide des récits de ce livre unique.
Jean H.
Numérisation : Yves Petrakian