Signifiant : tranche. Nom de ville cité dans Josué 15.59 par une édition des LXX ; probablement l’endroit où les Juifs de Bar-Cokba, révoltés contre Rome sous Adrien, résistèrent trois ans et demi aux troupes de Jules Sévère (132-135). Ce dernier rempart de la nation juive serait aujourd’hui Bittir, à 11 km au sud-ouest de Jérusalem, première station du chemin de fer vers Jaffa.
Ce nom propre est conservé par Vulgate et Lemaistre de Sacy pour traduire le dernier mot hébreu, assez obscur, de Cantique 2.17, qui désigne certaines montagnes : montagnes de Béther. Mais on y voit ordinairement un nom comm., dont la racine, signifiant « couper », a inspiré diverses interprétations : montagnes de creux (LXX), entrecoupées (Ostervald), qui nous séparent (Segond), ravinées (Crampon), escarpées (Version Synodale). On a encore proposé, sans grande vraisemblance, des corrections du texte permettant de traduire : montagnes du mala-bathrum (sorte de laurier), ou des cyprès.
Numérisation : Yves Petrakian