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Lycie

(Actes 27.5)

Province de l’Asie Mineure, sur la côte sud-ouest, et vis-à-vis de Rhodes ; elle appartenait encore à la région du mont Taurus, qui formait sa frontière nord-ouest, et la séparait, en allant vers le sud, de la Pisidie et de la Pamphylie ; un bras de cette chaîne s’avançait dans l’intérieur du pays, sous le nom de Kragus, parallèlement au Taurus ; entre les deux, coulait le Xanthe, célébré par les poètes de l’antiquité. La Lycie était donc une contrée montagneuse, malgré quelques plaines et quelques ports ; à l’ouest, elle avait la Carie ; Telmesse était la dernière ville dans cette direction ; au nord et au nord-est, la Phrygie et la Pisidie ; à l’est, la Pamphylie ; au sud, la Méditerranée, appelée aussi mer Lycienne près des côtes, qui sont escarpées et rudes, mais munies de ports commodes. Son sol et son climat sont à peu près les mêmes qu’en Cilicie ; la terre n’était pas sans fertilité ; cependant, c’est du voisinage de la mer, plus que de la culture du sol, que les Lyciens, toujours réputés bons marins, au dire d’Hérodote, tiraient les plus grands avantages. Parmi les villes assez nombreuses de cette contrée, le Nouveau Testament nomme Patara, la capitale, Phaselis et Myra. Longtemps cette peuplade républicaine sut, par sa conduite sage et les alliances que ses villes avaient formées entre elles, défendre sa liberté contre les tentatives des Romains ; mais l’empereur Claude réussit enfin à la soumettre à son sceptre, et la fit administrer par un président ou légat, conjointement avec la Pamphylie.

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