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Voir Colonne.
Dans l’Écriture, le mot nuée désigne quelquefois le brouillard du matin (Ésaïe 18.4). On le retrouve ailleurs et avec plusieurs significations réelles ou symboliques. Osée 6.4, compare à une nuée la piété d’un moment du peuple de Dieu. Les nuées sont comme des outres qui retiennent la pluie au-dessus de la terre, et qui la laissent échapper comme par une grille d’arrosoir dès que Dieu le commande (Job 26.8 ; 38.9 ; 2 Samuel 22.12 ; Ésaïe 45.8). C’est enfin sur les nuées que le Seigneur de gloire apparaîtra, et que les chrétiens seront enlevés à sa rencontre (Matthieu 24.30 ; Luc 21.27 ; Apocalypse 14.14-16 ; 1 Thessaloniciens 4.17). La nuée dont le temple de Salomon fut rempli lors de sa dédicace (1 Rois 8.10 ; 2 Chroniques 5.13), fut peut-être une manifestation semblable à celle dont les Israélites avaient été les témoins, et l’arche le théâtre, pendant les quarante années du désert, un symbole visible de la présence de Dieu ; de même encore (Exode 40.34 ; Ésaïe 6.4 ; Ézéchiel 10.4) Jean dit pareillement dans l’Apocalypse (15.8) : « Et le temple fut rempli de la fumée qui procédait de la majesté de Dieu et de sa puissance ». Une nuée est comme l’enveloppe extérieure de celui qui ne se montre point à des yeux d’homme, et qui veut se manifester dans sa gloire et non dans son humanité.
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