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(2 Rois 18.17 ; Ésaïe 36.2)
Général des troupes de Sankhérib, envoyé de Lakis par son maître pour assiéger Jérusalem (712 av. J.-C.). Arrivé près de la ville vers le torrent de Cédron, il conféra avec Éliakim et d’autres délégués d’Ézéchias, qu’il étonna et qu’il effraya par l’audace de ses éloquentes bravades. Parlant aux envoyés du roi de Juda, il voulait être entendu du peuple et des soldats, et c’est à eux bien plus qu’à Éliakim qu’il s’adresse réellement. Il insiste sur tous les motifs qui doivent engager Ézéchias à se soumettre ; il fait ressortir la faiblesse du royaume de Juda, divisé et mécontent des réformes religieuses, la faiblesse de l’Égypte dont on songeait à réclamer le secours, les horreurs d’un long siège qui finirait cependant par une capitulation, la protection divine acquise à l’Assyrie. Mais ses menaces comme ses promesses furent inutiles, et après avoir probablement laissé Tharthan et Rab-Saris devant les murs de Jérusalem, il retourna auprès de son maître au camp de Libna. Rab-Sahké, qui signifie en chaldéen échanson, est plutôt un titre qu’un nom propre. Les officiers de la maison royale en Orient, servent aussi comme officiers militaires du plus haut rang.
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