A B
C D
E F
G H
I J
K L
M N
O P
Q R
S T
U V
W X
Y Z
Le mot hébreu haloukah, qui ne se trouve qu’en Proverbes 30.15, a été rendu par les Septante, la Vulgate et nos versions, par sangsue, d’après l’analogie de la racine arabe, qui signifie se pendre à, et dont les dérivés consacrent et rendent probable la traduction adoptée. Comme il ne s’agit dans le passage cité que d’un terme de comparaison, et que le mot ne se trouve qu’une seule fois dans l’Écriture, l’imagination a pu se donner libre carrière pour la détermination de ce mot ; les uns y ont vu le vampire avec tout le prestige que lui prête la fabuleuse poésie de l’Orient ; d’autres y ont vu la goule si célèbre des contes arabes ; d’autres y ont vu autre chose encore, mais toujours un être aussi insatiable que la cupidité dont il est l’emblème, un être dont les deux filles, l’avarice et l’ambition, ne se rassasient jamais, et disent toujours : apporte, apporte ; en hébreu, hab, hab, onomatopée bien digne de la chose. Bochart croit qu’il s’agit ici du Destin, dont les deux filles, la Mort et l’Enfer, ne disent jamais : c’est assez ! Il suffit que l’on comprenne l’image employée par le philosophe prophète, et ces différentes explications peuvent être choisies, ou même cumulées.
Vous êtes actuellement sur une version optimisée pour mobile, si vous souhaitez basculer sur la version complète suivez le lien suivant : Sangsue