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Bâton de bois de la hauteur d’un homme, que déjà les rois de l’antiquité portaient comme les insignes de leur autorité (Amos 1.5 ; Zacharie 10.11 ; Ézéchiel 19.11 ; cf. Genèse 49.10 ; Nombres 24.17 ; Ésaïe 14.5). D’après Josèphe ils emportaient même leur sceptre dans la tombe, vrai symbole de la vanité des gloires et des puissances de ce monde, qui sont enterrées avec ceux qui en ont joui sur la terre. La houlette du berger a peut-être donné naissance à l’idée du sceptre royal, car les premiers rois ne furent que des princes nomades (cf. Psaumes 2.9), et le sceptre ne devait être en effet qu’une houlette, l’emblème du gouvernement, de la direction. Il n’a pas tardé à devenir une verge. D’après Diodore de Sicile, le sceptre des rois d’Égypte aurait rappelé par sa forme un instrument d’agriculture, le grand bras de la charrue. Le sceptre de Assuérus était d’or, ou plaqué d’or (Esther 4.11), ainsi que celui de plusieurs rois absolus de l’antiquité. Strabon parle des autres ornements dont le sceptre est susceptible, et qui étaient particulièrement recherchés des Orientaux. Abaisser son sceptre était de la part d’un roi un acte de grâce, un signe de pardon ; en baiser l’extrémité était de la part d’un sujet, un acte de soumission et de dévouement (Esther 5.2). Saül, roi militaire, paraît avoir porté avec lui sa hallebarde en guise de sceptre (1 Samuel 18.10 ; 22.6), et Justin raconte qu’aux premiers temps de la fondation de Rome, les rois portaient des lances au lieu de diadème, comme signe caractéristique de leur dignité, et que les Grecs donnèrent à ces lances le nom de sceptre.
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