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Deux pays ou peuplades dont l’orthographe est la même en hébreu, sont nommés :
1°. Genèse 10.17 où il s’agit d’une race cananéenne habitant le Liban, probablement le sud-ouest, et où l’on retrouve encore un bourg Sinnas (Syn), déjà mentionné par Strabon et par saint Jérôme ;
2°. Ésaïe 49.12. Il ressort du contexte même que ce peuple ne saurait être confondu avec la peuplade cananéenne.
Les Siniens y sont représentés comme les habitants d’une contrée fort éloignée qui doit être cherchée à l’orient ; les commentateurs, depuis Arias Montanus, sont presque tous d’accord à reconnaître qu’il est question de la Chine dans ce passage. Les Chinois portent un nom semblable déjà dans Abulféda, et il n’est pas étonnant que le nom de ce peuple immobile se retrouve partout et toujours le même, comme celui des Indous ; dans les livres saints des bouddhistes, la Chine est appelée Dschina ; en chinois, dschin signifie homme. L’opinion de Bochart, ressuscitée des anciens qui faisaient des Siniens les habitants de Sin (Pelusium), est généralement abandonnée, de même que celle qui confond les Siniens avec la peuplade issue de Canaan ; cette dernière était au nord, Péluse au sud, et c’est à l’orient qu’il faut chercher les Siniens de la prophétie. Le règne de Dieu est venu jusqu’à eux.
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