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Voir Tabernacle.
Dans l’Orient, ancien et moderne, le voile a toujours été l’une des parties les plus importantes de la toilette d’une femme ; les esclaves seules, et les danseuses qui étaient en même temps filles publiques, faisaient exception à cette règle, quelquefois aussi les femmes de la dernière classe. Le même usage régnait également parmi les Juifs, quoique chez eux, notamment à l’époque patriarcale, l’étiquette fût en général moins sévère. On voit chez leurs familles nomades, des filles, et même des femmes, sortir sans voile ; mais la fiancée se voilait devant son époux (nubere viro ; Genèse 12.14 ; 20.16 ; 24.65). Le voile dont s’enveloppa Tamar (Genèse 38.15), était plutôt un déguisement que l’enseigne d’une prostituée. Ésaïe 3.22, et Cantique 5.7, montrent combien les voiles étaient recherchés ; ils étaient à la fois l’ornement de la pudeur et celui de la beauté ; les femmes de distinction en portaient souvent plusieurs les uns sur les autres. Les différents noms sous lesquels ils sont désignés, ne peuvent suffire à caractériser leur nature ou leurs différences ; l’étymologie même, dans des affaires de mode, n’est presque jamais un guide auquel on puisse se fier, ou dont on puisse attendre des éclaircissements. Le rahal était probablement une espèce de voile composé de deux pièces réunies près des yeux, de manière à les laisser libres ; l’une des pièces était rejetée en arrière sur le dos, l’autre retombait en avant sur la poitrine (Ésaïe 3.19). Le radid (Ésaïe 3.23 ; Cantique 5.7), était un grand-voile de gaze qui enveloppait la tête entière, et redescendait assez bas de tous les côtés, comme les voiles des mariées ou des catéchumènes. On trouve encore en Syrie et en Égypte, une troisième espèce de voile qui part des yeux, et ne couvre que le bas du visage, le cou et la poitrine ; il est probable qu’il était connu des Israélites, et quelques bas-reliefs des ruines de Persépolis prouvent qu’il est fort ancien ; mais ce serait trop hasarder que de prétendre, comme on l’a fait, le retrouver dans le tsahiph de Genèse 24.65 et 38.14, ou dans le tsamma de Cantique 4.1 et Ésaïe 47.2, la signification de ce dernier mot n’étant même pas assurée.
Voiles de vaisseau, voir Vaisseaux.
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