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Ville située au pied nord-ouest du mont Hermon, dans la vallée du Liban, à l’extrême frontière nord-est de la terre promise ; peut-être aussi le nom d’une des sommités de l’Hermon (Josué 11.17 ; 12.7 ; 13.5). Elle possédait un temple dédié au soleil ou à Baal, dont la célébrité remonte à des temps très anciens : de là son nom grec d’Héliopolis, ses noms hébreux de Beth-Shémèsh (Josué 19.38 ; Juges 1.33), de Baal-Hamon (Cantique 8.11), de Baalath (1 Rois 9.18) si toutefois ces divers noms désignent bien la même ville dont les ruines étonnent encore les voyageurs par leurs proportions gigantesques. – Quelques-uns, comparant 1 Rois 9.18 ; 2 Chroniques 8.6, et Josué 19.14), pensent qu’il faut chercher le Baalath que fortifia Salomon, dans le voisinage de Guézer et de Beth-Horon, par conséquent dans la tribu de Dan : ces trois villes auraient été bâties et fortifiées pour prévenir une irruption des Égyptiens ; mais dans 1 Rois 9.17-18, on voit au contraire que Guézer et Beth-Horon sont liées l’une à l’autre, tandis que Baalath paraît l’être davantage à Tadmor (Palmyre). Le nom moderne de Baalath est Baalbeck, si, comme nous le pensons, on doit la chercher sur les frontières de la Syrie ; là, dans un petit village à peine habité maintenant, l’on trouve comme monuments d’une grandeur passée, les ruines du temple du Soleil, les blocs les plus lourds qui aient été jamais remués par la main des hommes, des blocs de 23 m de longueur, larges de 4 et épais d’autant, présentant ainsi des masses de plus de 350 m3 ; et cette ville, ajoute Braem, est à peine mentionnée dans l’histoire ! Elle sert aujourd’hui de capitale aux Moutoualis, montagnards farouches et pillards qui rôdent aux environs.
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