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Il y avait dans le parvis du tabernacle une cuve d’airain ou mer de fonte, destinée aux ablutions des prêtres (Exode 30.28). Il n’est rien dit de bien positif quant à sa forme ; cependant, par l’analogie de celle qui fut placée plus tard dans le parvis du temple de Salomon (1 Rois 7.23), l’on peut supposer qu’elle était ronde. Les ablutions des mains et des pieds, auxquelles elle était destinée, étaient un symbole de la pureté que le Dieu saint exige de ceux qui s’approchent de lui.
Dans le portique du temple de Salomon, il y avait, au lieu de cette cuve unique, une grande cuve appelée mer d’airain, particulièrement destinée aux ablutions des sacrificateurs, et dix cuviers plus petits, destinés à laver les victimes pour les holocaustes (2 Chroniques 4.6.) La mer d’airain est spécialement décrite en 1 Rois 7.23-26 ; 2 Chroniques 4.2-5, et par Josèphe (Antiquités judaïques 8, 3, 5.) ; elle avait cinq coudées de hauteur (2,72 m), et environ dix de diamètre ; elle reposait sur douze taureaux également d’airain ; ses côtés et ses bords étaient ornés de fleurs sculptées.
Lors de la prise de Jérusalem par les Babyloniens, la mer d’airain fut brisée par les Caldéens et ses débris emportés à Babylone ainsi que les soubassements des dix cuviers (2 Rois 25.13-16 ; Jérémie 52.17). D’après les rabbins, le temple de Zorobabel ne contenait plus qu’un seul cuvier, et Josèphe, dans sa description du temple d’Hérode, n’en mentionne aucun.
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