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Cygne

C’est ainsi que la Vulgate et nos versions traduisent l’hébreu Tinchimeth (Lévitique 11.18 ; Deutéronome 14.16), et, comme nous l’avons dit à l’article Chat-huant, cette traduction non seulement n’a rien contre elle, mais est encore favorisée par le contexte. Luther a traduit par cygne (Lévitique 11.17), le mot shalak, que nos versions ont rendu par plongeon ; mais (voir Cormoran) Calmet veut aussi rendre par cygne l’hébreu Bath Yaaneh, que nous traduisons par autruche. Mais il n’y a que deux passages qui puissent à la rigueur se rapporter au cygne, et encore n’est-ce qu’en procédant par voie d’hypothèse. Ce bel animal, si connu dans nos pays et dans des climats plus chauds, est mis par Moïse au nombre des animaux impurs. Les païens l’avaient consacré à leur Apollon, sans doute à cause des sons harmonieux et poétiques qu’il rend, dit-on, lorsqu’il va mourir ; Horace l’attelle au char de Vénus.

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