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David

Fils d’Isaï, de la tribu de Juda, comptait parmi ses ancêtres Ruth la Moabite, Rachab l’hôtelière de Jéricho, et Tamar la Cananéenne. Il fut le chef de la dynastie des rois de Juda, et le Christ, qu’il avait préfiguré dans sa royauté, est sorti de sa race, et a porté, comme l’héritier de son trône, ie nom caractéristique de fils de David. David naquit à Bethléhem (1085 ans av. J.-C.), Samuel avait alors cinquante-quatre ans. L’heureuse influence du dernier des juges répandait la piété et la prospérité chez les Israélites. Le septième et dernier fils d’Isaï, occupé dans sa jeunesse à paître les troupeaux, avait dix-neuf ans lorsqu’il fut désigné, par l’onction sainte répandue sur sa tête, pour succéder, sur le trône d’Israël, à Saül, désobéissant et rejeté. Néanmoins sa destinée ne devait se dérouler que successivement, et Dieu, pour le préparer au trône, le fit passer à travers bien des vicissitudes et des dangers. Peu après son sacre, il fut appelé auprès de Saül pour distraire, par le charme de la musique, la mélancolie du roi que possédait un mauvais esprit. Rentré chez son père, après le succès de ses soins, il ne tarda pas à se faire connaître de nouveau du roi et du peuple par sa victoire sur Goliath, le géant Philistin.

Il est beau de voir un jeune homme de vingt-trois ans, soutenu par sa foi, s’avancer avec une fronde et cinq pierres du torrent, contre un ennemi colossal armé de toutes pièces. Il remporta la victoire parce que Goliath s’était confié dans sa force et avait défié le Dieu d’Israël, au nom duquel David se présentait pour le combattre. Dès ce moment, David entra définitivement au service du roi, qu’il ne quitta plus. Mais la jalousie de Saül, excitée par les louanges du peuple, s’alluma bientôt contre David et, sauf quelques intermittences, ne cessa de le poursuivre avec un acharnement toujours croissant. La protection divine, qui reposait sur David, fit tourner à sa gloire, à sa popularité, à l’affermissement de son royal avenir, les missions périlleuses confiées à sa jeunesse par le mauvais vouloir de Saül, et consacrées par l’enthousiasme et la confiance de l’armée. Saül, après avoir, dans le mariage de sa fille aînée, manqué à la promesse qu’il avait faite au vainqueur du Philistin, voulut faire servir à l’assouvissement de sa haine l’amour que Mical, sa seconde fille, éprouvait pour le jeune capitaine. La prudence et la vaillance de David déjouèrent ces perfides manœuvres ; Saül dut l’accepter pour gendre, et sensible aux remontrances de Jonathan son fils, l’ami de David, il imposa pour un moment silence à son injuste animosité. Ce ne fut qu’une trêve. Les succès du héros d’Israël, dans la guerre qui venait de recommencer contre les Philistins, rallumèrent les flambeaux de la jalousie et de la haine dans le cœur de son puissant ennemi. Deux fois, lorsque la harpe de David cherchait à soulager les souffrances morales de Saül, souffrances d’envie et de rage qui s’irritaient peut-être de leur injustice même, deux fois, joignant l’ingratitude à la folie, Saül avait cherché à clouer contre la paroi, d’un coup de javeline, son chantre fidèle et dévoué. Parvenue à son comble, la fureur de Saül force David à s’enfuir. Délivré une première fois par la puissance de l’esprit de Dieu qui, en se répandant sur les émissaires de Saül, et en gagnant Saül lui-même, les contraint d’oublier, aux pieds de Samuel, leurs mauvais desseins, et de glorifier le Seigneur, David est bientôt contraint de fuir de nouveau. Il est secouru par Ahimélec et l’enveloppe dans sa disgrâce. Puis, après avoir tenté de se réfugier auprès d’Akis, roi de Gath, et après avoir placé son père et sa mère en lieu de sûreté, il se met à parcourir le pays à la tête de gens malheureux comme lui, vivant dans les lieux écartés et mettant sa troupe, forte d’environ 400 hommes, au service de ses concitoyens, pour les protéger contre les incursions des peuples environnants. Dans les montagnes, trahi par ceux-là mêmes qu’il avait aidés et délivrés, il n’échappe à la mort que grâce aux merveilles réitérées de la protection divine, et, par deux fois, il épargne Saül qu’il avait l’occasion de frapper à coup sûr. L’ingratitude et la persévérance de son ennemi lassent enfin sa constance et sa foi, il se retire chez les Philistins, et reçoit Tsiklag pour refuge et habitation. Cette faute grave fut punie par la position fausse et difficile où il se trouva placé chez les ennemis de son peuple, obligé de vivre pendant deux ans environ dans la dissimulation, le mensonge et la cruauté. À la bataille de Guilboa, conduit par Akis dans les rangs des Philistins, il se trouve dans l’alternative inévitable ou de faire la guerre à son peuple, ou de tirer perfidement l’épée contre un bienfaiteur trop confiant, dont il avait accepté l’hospitalité. La méfiance des Philistins, en le faisant renvoyer, lui épargna un crime ; la prise de Tsiklag, qu’il trouva brûlée et pillée par les Amalékites, paraît avoir été le châtiment dont Dieu se servit pour le faire rentrer en lui-même. Près de périr par la main des siens, que l’enlèvement de leurs femmes, de leurs enfants et de leurs biens avait exaspérés, il se fortifia en son Dieu, apaisa ses gens, poursuivit et atteignit les pillards, reprit tout ce qu’il avait perdu, et fit en outre un immense butin. C’est ce butin qui lui servit à regagner, par des présents faits à propos, la bienveillance des principaux Israélites.

Sur ces entrefaites, la mort de Saül lui ouvrit les avenues du trône, et la tribu de Juda le reconnut pour son roi. Il avait trente ans alors ; il choisit pour résidence l’antique ville de Hébron. Is-Boseth, fils de Saül, fut mis à la tête d’Israël par les légitimistes de l’époque, et une longue guerre s’en suivit. La défection et la mort d’Abner, la trahison de Bahana et de Récab, qui assassinèrent Is-Boseth, y mirent un terme. David, en punissant de mort les meurtriers de Saül d’abord, puis les lâches assassins du fils de Saül, se montra juste et récompensa dignement les traîtres. On regrette qu’il n’ait pas montré la même fermeté envers Joab, son neveu, meurtrier d’Abner. Le crédit et l’influence de ce vaillant homme de guerre auprès de l’armée le sauvèrent ; David n’osa pas en le punissant compromettre une autorité faible encore et précaire.

Maître de tout Israël, à l’âge d’environ quarante ans, David prend Jérusalem sur les Jébusiens, et y fixe sa résidence. Il abaisse et humilie les Philistins, ces ennemis constants du peuple de Dieu. L’arche, qui depuis la mort d’Éli, était restée séparée du sanctuaire, est conduite avec pompe et aux acclamations unanimes du peuple, dans un tabernacle dressé pour elle en Sion. David projette la construction du temple ; Dieu réserve cette gloire à Salomon, mais prononce dans cette occasion solennelle l’oracle qui fixe dans la famille de David la succession de la royauté qui devait aboutir au Messie. La prospérité de David parvient à son comble, ses ennemis sont subjugués tout alentour, leurs insultes et leurs efforts ne servent qu’à étendre la domination d’Israël, et les limites annoncées par Moïse sont atteintes pour la première fois.

Cette prospérité, le succès de ses armes et la gloire de son règne exercèrent sur l’âme de David une funeste influence. Ses mœurs s’amollirent ; son âme s’endormit dans les délices. Pendant qu’il savourait à Jérusalem les douceurs et le luxe d’une royauté orientale, et que son armée, sous la conduite de Joab, faisait le siège de Rabbath-Hammon, David se laissait séduire par la beauté de Bath-Sèba, femme d’Urie, et tombait dans l’adultère ; après avoir échoué dans les odieuses intrigues qu’il tenta pour cacher les traces de son crime, il fut conduit de péché en péché, à faire périr, par la main des Ammonites, Urie et plusieurs de ses plus vaillants et de ses plus fidèles serviteurs. Enfin réveillé de son sommeil de péché, et rappelé à lui-même par la voix fidèle de Nathan, David montra, par sa sincère et profonde repentance, les dispositions saintes qui l’animaient et qui, après une funeste et trop longue interruption, avaient repris possession de son âme. Il avait alors 32 ans.

Mais, dès ce moment, la prospérité qui lui avait été si fatale se retira de lui, et depuis cette époque jusqu’à la fin de son règne, son âme fut maintenue dans l’humilité, la défiance d’elle-même et la soumission au Seigneur, par une suite de calamités publiques ou particulières. Les désordres domestiques qui souillèrent et ensanglantèrent sa maison, la violence exercée par Amnon contre sa sœur Tamar, la vengeance sanglante que Absalom tira de cette offense, l’exil de ce fils bien-aimé qui en fut la suite, le retour toléré d’abord, puis la grâce complète de ce jeune homme dont le crime n’était pas sans excuse, l’ingratitude de celui-ci, ses menées, la guerre civile qu’il alluma pour enlever à son père le royaume et la vie, révolte qui fut bien près d’être couronnée par la victoire ; tous ces événements trouvèrent David, souvent faible peut-être dans le gouvernement de sa famille, mais humble, mais fort, mais grand dans sa foi et dans sa piété, sous la puissante main du Dieu qui le châtiait dans son amour. Le succès presque complet de la tentative de Absalom semblerait indiquer que, depuis son crime, David, soit influence de l’âge, soit surtout conscient de son humiliation, et du souvenir de ses fautes, avait perdu cette force de volonté, cette présence d’esprit et cette fermeté de décision qui l’avaient porté, de vicissitudes en vicissitudes, jusque sur le trône de Juda et d’Israël. Toutefois la fidélité et le dévouement de ceux qui entourèrent et sauvèrent David dans cette circonstance, montrent que, s’il avait perdu sous quelques rapports, il était cependant toujours le vrai roi de ce peuple un moment égaré, mais qui n’avait pas cessé d’avoir pour lui confiance et affection : c’est ce que prouvent encore l’insuccès de la révolte de Scéba, fils de Bicri, qui succéda à celle de Absalom, et la fin sanglante de ce rebelle.

À peine le fléau de la guerre civile eut-il fini de troubler le pays, qu’une autre calamité, la famine, se fit sentir en Israël. C’était un châtiment du massacre des Gabaonites, que Saül avait fait mourir, au mépris de la foi jurée. Ce crime avait été inspiré à Saül par un faux-semblant de zèle, et par le besoin de conserver ou d’augmenter sa popularité. Si le châtiment tomba sur le peuple, c’est que celui qui sonde les cœurs avait découvert dans l’esprit du peuple le germe et la vraie source de cette iniquité. De même la vengeance qui, à la demande des Gabaonites, tomba sur la famille de Saül, se justifie aux yeux de quiconque connaît l’unité d’esprit qui, à ce degré de civilisation, caractérise les grandes familles, ou, pour employer un mot de nos langues modernes, les clans : chacun de leurs membres adopte comme siennes les intentions du chef ; il s’y associe de cœur, et les exécute de point en point avec l’apparence, au moins, de la plus entière spontanéité. On peut donc dire que le crime de Saül était celui de sa famille, et que le châtiment qui frappa ses enfants atteignit certainement des coupables. La famine fut pour les Israélites une leçon haute et importante. Ils apprirent par là que le Dieu d’Israël, bien que leur protecteur suprême, ne faisait aucune acception des personnes ; Dieu recherchait sur son peuple, même en faveur de profanes Cananéens, les iniquités commises contre ceux-ci ; le châtiment leur rappelait que le seul titre personnel à la faveur divine se trouve dans la justice et dans l’obéissance.

Les dernières années de David furent consacrées aux immenses préparatifs de la construction du temple, réservée à Salomon, mais que David eut toujours devant les yeux. Moins agitées que les précédentes, elles furent cependant troublées par le péché du dénombrement, et par la conspiration d’Adonija. L’orgueil présida au dénombrement du peuple. Il fallait que ce péché fut bien évident, puisque Joab même, le sanguinaire et mondain Joab, reprit David à ce sujet. Toutefois le cœur du roi se montre encore dans sa piété généreuse, dans sa confiance pleine et entière en son Dieu, lorsque, appelé à faire le choix douloureux d’un châtiment, il préfère tomber dans les mains de celui dont les compassions sont en grand nombre. La mortalité qui punit l’orgueil de David et décima son peuple, est une preuve de plus que le droit de Dieu sur les hommes pécheurs est de les faire périr quand et comme il le veut, et en même temps, que le dernier mot de sa justice distributive est réservé pour une autre dispensation. À cet événement se rattache le choix de l’emplacement du temple ; ce choix, marqué par un sacrifice en dehors du rite lévitiqne, et par une expiation efficace, puisque c’est là que l’ange apparut et que la plaie s’arrêta, avait ainsi une valeur typique, et recevait d’en haut une consécration indispensable sous l’économie mosaïque.

Comme un flambeau consumé jette un dernier éclat avant de s’éteindre, nous retrouvons la fermeté, la décision, l’humilité, la piété, tous les beaux traits du caractère de David, dans sa conduite au sujet de la tentative d’Adonija. Et comme le soleil couchant, avant de disparaître, se dégage des nuages pour embraser la terre et les cieux de l’éclat de ses derniers rayons, ainsi les derniers actes publics de David, relatifs à la construction du temple, ont une grandeur et une beauté de foi toute particulière, et couronnent dignement la vie de ce grand serviteur de Dieu. Il mourut âgé de 71 ans, en laissant, suivant une dispensation divine, le trône à un fils de Bath-Séba.

Le testament de David, les ordres qu’il donna à Salomon, concernant Joab et Simhi, se justifient clairement aux yeux de quiconque les examine avec foi et avec impartialité. David, par diverses causes, au font desquelles se trouvait une coupable faiblesse, avait laissé vivre ce neveu qui, chéri de l’armée, était « trop puissant pour lui ». Joab avait d’ailleurs mis le comble à ses crimes, en participant à l’entreprise d’Adonija. David ordonne à Salomon de faire justice. David, comme homme, avait pardonné à Simhi, et l’avait laissé vivre en paix tout le temps que lui-même avait vécu ; maintenant qu’il va mourir, qu’il n’a plus rien à faire avec les passions de la terre, qu’il a entièrement et jusqu’au bout donné la preuve de la sincérité de son cœur en pardonnant, il peut laisser venir le tour de la justice, et faire châtier par le roi son fils un crime contre la royauté. Sa conduite envers les meurtriers de Saül et d’Is-Boseth montre la droiture de son caractère dans les affaires de ce genre, et prouve que son unique préoccupation était le châtiment d’un sujet rebelle, sans qu’il s’y mêlât aucun sentiment de rancune personnelle.

Le rôle de David, dans l’histoire du peuple d’Israël, a été capital. Il est le fondateur de la royauté théocratique. Il a été ce que Saül aurait pu, mais n’a pas voulu être. La fondation de la royauté était une déviation du principe de la théocratie ; cette déviation devait trouver son correctif dans le caractère personnel du roi et dans l’esprit de la royauté. Saül, demandé par le peuple, s’est trop souvenu de l’origine de sa puissance ; il a tout sacrifié à la popularité. Ce fut la source de ses désobéissances et la cause de sa réjection. David a été l’homme selon le cœur de Dieu ; il a été roi de la part de Dieu, pour diriger le peuple dans les voies divines, non pour complaire au peuple, et par une fatale complaisance l’égarer loin de Dieu. C’est là le trait saillant qui distingue les deux rois et les deux royautés. Celle de Saül (q. v.) a été mondaine, celle de David a été sainte. À ce titre il a été type du Messie, et il a eu l’honneur d’être le dernier des patriarches, ancêtres désignés du Sauveur.

L’œuvre de David, comme prophète, n’a pas été moins importante. Sans parler des prédictions nombreuses et détaillées relatives au Christ, qui sont répandues dans les psaumes ; sans parler de cet admirable recueil auquel son nom se rattache, et dont il a écrit la plus grande partie (v. Psaumes), il fut l’auteur d’une révolution importante dans le culte mosaïque, révolution correspondante à la construction du temple qui a été son œuvre, autant et plus peut-être que celle de Salomon. Depuis la mort d’Éli, l’arche ne se trouvait plus dans le sanctuaire, et le culte n’était plus qu’imparfaitement célébré. Il n’a même pu l’être de nouveau d’une manière complète que dans le temple où il a été restauré avec une splendeur inconnue jusqu’alors : David a d’avance organisé le service et les fonctions des lévites, qui, n’étant plus chargés du transport d’un tabernacle longtemps errant, désormais fixé, devenaient disponibles pour d’autres fonctions. Celles de gardiens et de chantres leur furent dévolues. Cette fonction de chantres qui coïncide avec la première formation du Psautier signale l’introduction de l’élément de l’édification directe, qui d’abord se mêle au culte typique, pour le remplacer presque entièrement plus tard. Le symbole, à peu près la seule forme du culte sous Moïse, fut aux différents âges de l’église judaïque, successivement mélangé avec la parole qui, sous le christianisme, occupe le culte presque entier, et n’a laissé au symbole qu’une place, éminente il est vrai, mais restreinte dans ce qu’on appelle d’ordinaire les sacrements.

Tel a été David, homme d’une haute intelligence, d’un noble caractère, d’un cœur chaud et dévoué. Sur tous les trônes et dans tous les temps, il eût été un monarque distingué, le héros de son peuple. L’histoire profane, étrangère à l’austère simplicité du style biblique, n’eût pas manqué d’exalter ses rares vertus, sa gloire et ses triomphes ; elle eût caché ou pallié ses chutes. Il ne pouvait en être de même dans le récit inspiré, car c’est à Dieu seul qu’appartient la gloire ; la Bible a été écrite pour nous donner des exemples à suivre et non des hommes à idolâtrer. Mais, pour qui sait apprécier les choses, pour qui accompagne David d’un œil clairvoyant au milieu des vicissitudes si diverses d’une carrière longue et remplie, pour qui lit dans les mouvements de cette âme si droite, si chaleureuse, souvent si grande dans ses premiers élans, si habituellement dirigée par la pensée et l’amour du Seigneur, l’éloge biblique si remarquable qui lui a été décerné à tant de reprises, malgré les côtés sombres de sa conduite, n’aura rien qui étonne, et l’on répétera avec une conviction croissante, que c’était bien là « l’homme selon le cœur de Dieu ».

L’histoire de David embrasse le premier livre de Samuel, depuis le chap. 16 ; tout le second livre de Samuel, et 1 Rois 1-2. Elle est reproduite avec plus ou moins de détails en 1 Chroniques 11-29. Son nom, qui signifie bien-aimé, reparaît continuellement dans l’Ancien Testament, et une quarantaine de fois dans le Nouveau.

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