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Il y en avait de deux espèces chez les Hébreux : les puits ou réservoirs dont nous avons parlé à l’article Citerne, et les sources proprement dites. Ces dernières étaient naturellement bien plus estimées (Jérémie 2.13 ; Lévitique 14.5 ; 15.13 ; Nombres 19.17). Les plus célèbres sont celles de Siloé, de Guihon, de Roguel, de En-Guédi ; on trouve encore nommées celles de En-Sémès, En-Guaddim, En-Héglajim, etc. (En signifie source). La fontaine d’eaux vives mentionnée, apparemment comme figure (Cantique 4.15), se trouverait encore, et fort abondante, au dire de quelques voyageurs, à une lieue de Tyr, dans la plaine. Elle est bâtie en forme de tour carrée, dit Calmet, et haute de 15 coudées ; les eaux en sortent par quelques ouvertures avec tant d’impétuosité qu’elles font tourner, en sortant de là, un moulin à cinq meules. La pureté et la chasteté de l’épouse est comparée à une source close, à une fontaine cachetée (Cantique 4.12), et l’on a voulu s’évertuer à savoir où était située cette fontaine ; on l’a mise à une lieue de Bethléhem. C’est pousser le positivisme un peu loin. Enfin l’on montre encore dans la tribu de Dan, près du lieu nommé Lechi, la source qui jaillit d’une des dents de la mâchoire trouvée par Samson.
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