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Fils du grand-prêtre Sadoc. Il succéda à son père vers l’an du monde 3000, sous le règne de Salomon ; il rendit un service important à David durant la guerre d’Absalom (2 Samuel 15.27 ; 17.13), car pendant que son père Sadoc était dans Jérusalem avec Chusaï, ami de David, Achimaas et Jonathas demeurèrent au dehors, cachés près la fontaine de Rogol. Une servante étant venue leur dire la résolution qui avait été prise dans le conseil d’Absalom, ils partirent incontinent pour en porter la nouvelle au roi David, mais ayant été aperçus par un garçon qui en donna avis à Absalom, il fit courir après eux. Achimaas et Jonathas craignant d’être pris, se retirèrent chez un homme de Bahurim, qui avait un puits à l’entrée de sa maison, dans lequel ils descendirent, et la femme de cet homme étendit une couverture sur la bouche de ce puits, comme si elle eût fait sécher des grains pilés. Les gens d’Absalom étant venus dans cette maison, dirent à la femme : Où sont Achimaas et Jonathas ? Elle répondit : Ils ont pris un peu d’eau, et s’en sont allés bien vite. Ainsi ceux qui les cherchaient, ne les ayant pas trouvés, revinrent à Jérusalem. Alors, Achimaas et Jonathas sortant du puits, continuèrent leur chemin et vinrent dire à David qu’il n’avait point de temps à perdre, et qu’il fallait qu’il passât le Jourdain le plus promptement qu’il pourrait.
Après la bataille que Joab et Abisaï, généraux de l’armée de David, livrèrent à Absalom, et dans laquelle ce prince fut vaincu et mis à mort, Achimaas demanda permission à Joab d’en aller porter la nouvelle à David (2 Samuel 18.18-20) ; mais Joab lui dit : Vous porterez les nouvelles une autre fois, mais non aujourd’hui ; je ne veux pas que ce soit vous présentement, car le fils du roi est mort. Joab dit donc à Chusi : Allez annoncer au roi ce que vous avez vu ; Chusi se mit à courir. Peu de temps après Achimaas dit encore à Joab : Mais si je courais encore après Chusi ? Mon fils, dit Joab, pourquoi voulez-vous aller ? Vous serez porteur d’une mauvaise nouvelle. Mais enfin si je courais, répliqua Achimaas ? Allez, dit Joab. Il courut par un chemin plus court, et passa Chusi. La sentinelle qui était au haut de la porte, voyant venir un homme seul, en donna aussitôt avis au roi, et le roi dit : S’il est seul, il porte une bonne nouvelle. En effet, si c’eût été une déroute, le peuple serait revenu en foule.
Comme ce premier avançait en grande hâte, la sentinelle en vit un second qui courait aussi ; et ayant crié d’en haut, le roi dit : Il porte encore une bonne nouvelle. La sentinelle ajouta : À voir courir le premier il me semble que c’est Achimaas fils de Sadoc. Le roi dit : C’est un homme de bien ; il nous apporte une bonne nouvelle. Achimaas s’approchant, cria : Seigneur, que Dieu vous conserve ; et se prosternant jusqu’à terre il dit : Béni soit le Seigneur votre Dieu, qui vous a vengé de vos ennemis. Le roi ajouta : Mon fils Absalom est-il en vie ? Achimaas par prudence ne voulut pas lui annoncer sa mort ; il lui dit seulement : Lorsque Joab votre serviteur m’a envoyé vers vous, j’ai vu s’élever un grand tumulte. C’est tout ce que je sais. Passez, lui dit le roi, et tenez-vous là. Voilà ce que l’histoire nous apprend d’Achimaas. Il eut pour successeur dans la grande sacrificature Azarias (1 Chroniques 6.8). La guerre d’Absalom contre David, dont nous venons de parler, arriva l’an du monde 2981, avant Jésus-Christ 1019, avant l’ère vulgaire 1023.
Père d’Achinoam, épouse de Saül (1 Samuel 14.50)
Époux de Basémath, fille de Salomon, fut intendant de ce roi dans la tribu de Nephthali (1 Rois 4.15).
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