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Fils d’Illel, de la tribu d’Éphraïm, dixième juge d’Israël (Juges 12.13). Il succéda a Ahia Ion, l’an du monde 2840, avant Jésus-Christ 1160, avant l’ère vulgaire 1164. Il jugea Israël pendant huit ans, et fut enterré à Pharaton, dans le lot d’Éphraïm. Il laissa quarante fils et trente petit-fils, qui allaient montés sur soixante-dix ânes, qui étaient alors la monture ordinaire des personnes de condition dans la Judée. Il mourut en 2856, avant Jésus-Christ 1144, avant l’ère vulgaire 1148.
De la tribu de Benjamin, et fils de Jéhiel. [Il était fils aîné de Jéhiel-Abigabaon, dont la femme se nommait Maacha (1 Chroniques 8.29-30 ; 9.35-36.)]
Fils d’Abigabaon et de Maacha (1 Chroniques 8.29). [C’est le même que le précédent, avec lequel D. Calmet l’a confondu à tort].
Fils de Micha, fut envoyé par le roi Josias à la prophétesse Holda, pour lui demander son avis sur le livre de la loi qui avait été trouvé dans le temple (2 Chroniques 34.20). [Comme le prouve le texte parallèle (2 Rois 22.12), cet Abdon est le même qu’Achobor, auquel D. Calmet a consacré quelques lignes semblables, et duquel il paraît, par conséquent, le distinguer. La qualité d’Abdon ou d’Achobor n’est point énoncée dans l’Écriture, mais il est certain qu’il était un des premiers dignitaires de la cour de Josias. La mission pour laquelle l’appela ce pieux monarque le fait assez voir, puisqu’elle était d’une haute importance et confiée à quatre personnages, dont le premier nommé était Helcias, souverain pontife. Sa petite-fille Nohesta devint l’épouse d’Eliakim ou Joachim, second fils de Josias, et il est vraisemblable qu’il vivait encore lorsqu’elle partageait le trône (2 Rois 24.8). Mais cette gloire, loin de le réjouir, le plongea sans doute dans la désolation. Il avait aidé à restaurer la religion et la liberté nationales, et il voyait Joachim marcher dans la voie des tyrans et rétablir le culte des idoles. Il avait recueilli avec respect les déclarations prophétiques, et il voyait Elnathan, son propre fils, trop prompt à obéir à un ordre de l’insensé monarque, concourir à la mort d’un prophète innocent, ou coupable, en remplissant son ministère divin, d’être plus patriote que ne l’étaient ses bourreaux (Jérémie 26.20-23). Il est encore probable qu’Achobor eut la douleur de voir les conséquences sociales de l’incrédulité, les maux de sa patrie, et d’aller se creuser un sépulcre dans la captivité].
Benjamite, fils de Sésac qui l’était de Baria (1 Chroniques 8.13-14, 16, 23).
Ville de la tribu d’Aser (Josué 21.30).Elle fut cédée aux lévites de la famille de Gerson (1 Chroniques 6.74).
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