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Sorte d’arbre fort commun. Il en est fait mention dans le texte latin des l’Écriture en deux endroits. Élisée, fuyant Jézabel (1 Rois 19.4-5) alla du côté de Bersabée ; et, étant accablé de fatigue, il se jeta sous un genévrier l’hébreu rethem, que saint Jérôme, après Aquila, a traduit par un genévrier, est rendu dans le syriaque par un térébinthe, et dans le chaldéen par un genêt. Les Septante ont conservé l’hébreu rathom, ou rethem, et Symmaque a mis simplement un couvert. [Le mot hébreu désigne plutôt le genêt, le spartium junceum de Linnée, qui croît dans les déserts de l’Arabie et que Forskal a décrit. On l’appelle vulgairement genêt d’Espagne].
Dans Job (Job 30.4) il est aussi parlé du genévrier dans le texte de la Vulgate : La racine des genévriers leur servait de nourriture. Mais ce qui rend cette traduction fort suspecte, c’est que la racine du genévrier n’est nullement propre à manger, non plus que celle du térébinthe ou du genêt. Ainsi il y a assez d’apparence que l’hébreu rhetem signifie en général un arbuste sauvage, ou même une plante sauvage. Le grec radharnnos, qui vient de l’hébreu rathom, signifie en général une jeune plante, un rejeton, un germe, etc [Dans le texte cité de Job il s’agit aussi du genêt, comme le fait voir Schultens sur ce texte même].
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