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Ce terme, suivant la force du grec paranymphos, signifie celui qui est auprès de l’époux, l’ami de l’époux, celui qui fait les honneurs de la noce, et qui conduit l’épouse chez l’époux.
Les rabbins disent que le principal devoir du paranymphe était d’observer que l’époux et l’épouse ne se fissent aucune fraude dans ce qui regarde le sang qui était la marque de la virginité de l’épouse, et dont parle Moïse (Deutéronome 22.14-15), de peur que l’époux ne supprimât le linge où ce sang paraissait, ou que l’épouse n’en supposât de faux.
Saint Jean-Baptiste dit qu’il y a bien de la différence entre l’époux et le paranymphe. L’époux est celui qui a l’épouse, et pour qui se fait le mariage ; le paranymphe ou l’ami de l’époux se contente d’exécuter les paroles de l’époux ; il se réjouit de lui obéir (Jean 3.29).
Parmi les Grecs, le paranymphe gardait la porte du lit nuptial, et avait soin de toute l’économie du repas et des autres réjouissances. Il y en a qui croient que l’architriclinus (Jean 2.8) dont il est parlé dans l’Évangile à la cérémonie des noces de Cana, était le paranymphe.
Saint Gaudence de Bresse assure, sur la tradition des anciens, que pour l’ordinaire le président du festin nuptial était pris du nombre des prêtres, afin qu’il eût soin qu’il ne s’y commît rien de contraire aux lois et à la bienséance. Celait lui qui réglait l’ordre des officiers et la disposition du repas. Voyez ci-devant l’article Mariage.
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