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Persia, royaume de l’Asie. Les Perses sont devenus très-fameux, depuis Cyrus, fondateur de leur monarchie. Leur ancien nom était Élamites ; et, du temps des empereurs romains, on les appelait Parthes. Aujourd’hui on les nomme plus communément Perses. Voyez ce qu’on a dit ci-devant, sous l’article Parthes.
La perse est un pays borné, à l’orient, par la province de Kerman ; à l’occident, par le Chusitan ; au midi, par le golfe Persique, et au septentrion, par un grand désert qui la sépare du Chorassan. Elle a environ trois cents lieues de France d’étendue, le long de la mer Océane. Jazd est la ville la plus orientale de cette province ; Ramadan en est la plus occidentale ; Gireft ou Sireft la plus méridionale, et Rei la plus septentrionale.
Les Arabes disent que Fars, père des Peres, était fils d’Azaz, ou Arphaxad, fils de Sem. D’autres le font descendre de Japhet ; mais les Persans soutiennent qu’ils tirent leur origine de Saiurnarath, qui est parmi eux ce qu’Adam est parmi nous. Ils assurent qu’ils ont toujours eu des rois de leur nation, dont la succession n’a été interrompue que pendant un espace de temps qui n’est pas considérable.
Les Dilemites, les Curdes et même les Turcs orientaux, selon quelques auteurs, descendent des Persans. Les Dilemites habitent le long des rivages de la mer Caspienne, nommée aussi la mer de Dilem, à cause du voisinage de cette nation. Les Curdes sont répandus dans l’Assyrie, à laquelle ils ont donné le nom de Kurdistan. Les Turcs se sont retirés au delà du fleuve Oxus, dans le pays qui, à cause d’eux, a été appelé Turkestan.
L’on parle assez diversement de la religion des anciens Perses. Hérodote est le plus ancien qui en ait fait mention. « Ils n’ont, dit-il, ni temples, ni statues, ni autels ; ils regardent comme une folie d’en faire ou d’en souffrir, parce qu’ils ne croient point, comme font les Grecs, que les dieux aient une origine humaine. Ils sacrifient à Jupiter, sur les plus hautes montagnes ; ils donnent le nom de ce dieu à toute la rondeur du ciel ; ils sacrifient aussi au soleil, à la lune, à la terre, au feu, à l’eau et aux vents. Ils ne connaissaient anciennement aucuns autres dieux que ceux-là. Ils ont appris depuis ce temps-là, des Assyriens et des Arabes, à sacrifier à Uranie ou Vénus céleste, que les Assyriens appellent Militta, les Arabes Alitta, et les Perses Mitra. »
Strabon copie presque mot à mot Hérodote ; mais il ne convient pas que les Perses aient donné à Vénus le nom de Mitra, c’est le soleil qu’ils nommaient ainsi, et tous les auteurs le reconnaissent avec Strabon. « Ils sacrifient, dit-il, dans un lieu pur, où ils font leurs prières, ils y amènent la victime couronnée. Après que le mage a divisé les viandes, chacun prend sa portion ; ils ne laissent rien pour les dieux, disant que Dieu se contente de l’âme de l’hostie. Quelques-uns jettent dans le feu une petite partie du gras-double qui enveloppe les intestins. Ils sacrifient principalement au feu et à l’eau ; ils mettent sur le feu du bois sec, sans écorce, sur lequel ils jettent de la graisse, puis encore de l’huile. Ils allument le feu sans soufflet, faisant seulement du vent avec une espèce d’éventail. Si quelqu’un souffle le feu, ou s’il y jette quelque cadavre on de la boue, il est puni de mort.
Le sacrifice de l’eau se fait en cette manière : ils se rendent auprès d’un lac ou d’un fleuve, ou d’une fontaine, et font une fosse où ils égorgent la victime, prenant garde que l’eau prochaine ne soit ensanglantée, ce qui la rendrait immonde. Après cela, Ils mettent les chairs sur du myrte ou sur du laurier. Les mages y mettent le feu avec de petits bâtons, et répandent leurs libations d’huile mêlée avec du lait et du miel ; non sur le feu, ni sur l’eau, mais sur la terre. Ils font ensuite leurs enchantements pendant longtemps, tenant un petit faisceau de bruyères. Les Cappadociens ont un grand nombre de mages qu’ils appellent pirethes, et plusieurs temples des dieux des Perses. Ils assomment les victimes sans se servir de couteaux, mais avec un levier dont ils frappent comme avec un marteau. Ils ont de grands enclos qu’ils appellent piréthées, au milieu desquels est l’autel sur lequel les mages conservent des cendres et un feu perpétuel. Ils entrent là tous les jours et y font leurs enchantements l’espace d’une heure, tenant des faisceaux de verges, et portant des tiares qui descendent si bas, qu’elles leur couvrent les lèvres et les joues.
Les sacrifices des Perses, dit Hérodote, se font de cette sorte : Ils n’érigent point d’autels, ne font point de feu ; ils n’ont ni libations, ni joueurs de flûtes, ni couronnes, ni farine ; mais celui qui fait le sacrifice mène la victime dans un lieu pur et net, et invoque le dieu auquel il veut sacrifier, ayant sa tiare couronnée de myrte. Il n’est pas permis au sacrificateur de prier pour lui en particulier il prie pour le roi et pour toute la nation. Après qu’il a fait cuire la chair de la victime coupée en plusieurs morceaux il étend de l’herbe tendre, et surtout du trèfle, et il les met dessus. Ensuite un mage vient chanter la théogonie, espèce de chant usité parmi eux ; et il ne leur est pas permis de sacrifier sans mage. Peu de temps après, le sacrificateur emporte ces morceaux de chair et et en fait ce qu’il veut.
Plutarque nous apprend quelques articles de leur créance. Il dit que l’on compte entre ceux qui admettaient deux principes, l’un bon et l’autre mauvais, le fameux Zoroastre qui vivait, selon quelques-uns, cinq mille ans avant la guerre de Troie. If appelait un de ces dieux Oromaze, et l’autre Animanius, et disait que l’un avait rapport à la lumière sensible, et l’autre aux ténèbres et à l’ignorance. Qu’il y en avait encore un autre entre eux deux qui tenait le milieu, et qu’il nommait Mithras, et que c’est pour cela que les Perses appellent Mithras celui qui tient le milieu. Il enseignait qu’on devait sacrifier à l’un pour demander des grâces, et à l’autre pour être préservé des maux. Or, voici de quelle manière ils invoquent Pluton et les ténèbres. Ils pilent dans un mortier une herbe appelée Omomi, qu’ils mêlent ensuite avec le sang d’un loup immolé, et emportant le tout, le jettent dans un lieu obscur où le soleil ne luit jamais. Ils croient que, des arbres et des plantes, les unes appartiennent au Dieu bon, et les autres au mauvais ; et qu’entre les animaux, les chiens, les oiseaux, les hérissons de terre sont au dieu bon ; et tous ceux des eaux au mauvais. Oromaze selon eux, est né de la plus pure lumière, et Arimanius, des ténèbres. Ils sont toujours en guerre ensemble. Oromaze a produit six dieux, dont le premier est auteur de la bienveillance ; le second de la vertu ; le troisième de l’équité ; le quatrième de la sagesse ; le cinquième des richesses ; le sixième des-plaisirs qui suivent les bonnes actions. Arimanius a créé de même, par une espèce d’émulation, un pareil nombre de dieux.
Oromaze s’étant rendu trois fois plus grand qu’il n’était, s’éloigna autant du soleil que le soleil est éloigné de la terre. Il orna le ciel, en y plaçant les astres. Il fit un astre, qui est le plus excellent et comme le gardien de tout ; c’est le Sirius, ou grand Chien. Il fit encore vingt-quatre dieux et les mit tous dans un veuf. Arimanius en fit un pareil nombre, qui percèrent l’œuf qui renfermait les bons, et alors le mal se trouva mêlé avec le bien. Il y a, disent-ils, un temps marqué, auquel il faut qu’Arimanius périsse : et alors la terre étant devenue tout unie, tous les hommes bienheureux vivront dans une parfaite union, rassemblés dans une même ville, et parlant le même langage. Théopompe ajoute quc, selon l’opinion des mages, pendant trois initie ans l’un des dieux prévaudra sur l’autre ; pendant trois mille ans, ils se feront la guerre, et l’un tâchera de détruire l’autre. À la fin, Pluton demeurera vaincu, et alors les hommes seront heureux et n’auront plus besoin de manger.
Les Perses qui dans les commencements n’avaient point voulu de statues, en prirent dans la suite, dit Bérose dans son troisième livre des Chaldaïques, cité par saint Clément d’Alexandrie. Ce fut Artaxercès, fils de Darius et père d’Ochus, qui introduisit cet usage et érigea le premier à Babylone, à Suse et à Ecbatane, la statue de Vénus Tanaïde, et apprit aux Perses, aux Bactriens, aux peuples de Damas et de Sardes, qu’il fallait l’honorer comme déesse. Voilà quelle était la religion des anciens Perses, selon les écrivains qui ont vécu dans un temps où l’on en devait être bien informé.
Un auteur moderne, très-habile dans les langues orientales, et qui a travaillé exprès sur la religion des Perses, prétend que ces peuples pensaient juste sur la divinité, qu’ils ne croyaient qu’un seul Dieu ; qu’à la vérité ils admettaient deux principes, mais l’un créé et l’autre incréé : le principe créé était le monde. Il soutient que le culte qu’ils rendaient au soleil et au feu était purement civil. Les Perses d’aujourd’hui rapportent leur religion à Abraham, que quelques-uns confondent avec Zoroastre, et que d’autres veulent avoir été maître de Zoroastre : ils croient que le monde a été créé en six jours ; Qu’au commencement Dieu créa un homme et une femme, d’où est venu tout le genre humain : qu’il y a plusieurs paradis terrestres, un déluge universel, un Moïse, un Salomon. Tout cela sans doute pris des histoires des Juifs et de la tradition des Mahométans.
Ils tiennent un Dieu éternel, nommé en leur langue Iezdan, ou Oromazde, qui est le vrai Dieu, appelé par les Arabes Allah, auteur de tout bien : et un autre Dieu produit par les ténèbres, auquel ils donnent le nom d’Ahermen, qui est proprement l’Eblis des Arabes, ou le démon, et auteur de tout mal. Ils ont une très-grande vénération pour la lumière et une très-grande aversion pour les ténèbres. Le Dieu créateur de toutes choses a produit la lumière et les ténèbres, et du mélange de ces deux choses, le bien et le mal, la génération et la corruptionet enfin la composition de toutes les parties dit monde s’est faite et subsistera toujours, jusqu’à ce que la lumière, se retirant à part d’un côté, et les ténèbres de l’autre, causeront la destruction. C’est là le précis de la doctrine de Zoroastre, suivie encore aujourd’hui par les mages et les guèbres adorateurs du feu, qui se tournent toujours vers le soleil levant lorsqu’ils prient.
Voici la liste des rois de Perse qui ont eu quelque rapport à l’histoire sacrée et à l’Écriture.
Cyrus, fondateur de la monarchie des Perses, régna neuf ans, la prise de Babylone, c’est-à-dire, depuis l’an du monde 3466 jusqu’en 3475 ; avant Jésus-Christ 525, avant l’ère vulgaire 529.
Cambyse, nommé Assuérus (Esdras 4.6), régna sept ans et cinq mois. Mort l’au du monde 3482 ; avant Jésus-Christ 518 ; avant l’ère vulgaire 522.
Oropaste mage, nommé Artaxerxès (Esdras 4.7), feignant d’être Smerdis, frère de Cambyse, régna cinq mois. Il fut tué par sept conjurés, l’un desquels était Darius, fils d’Hystaspe.
Darius, fils d’llystaspe, est nommé Assuérus dans l’hébreu du livre d’Esther, et Artaxerxès dans le grec du même livre. Il régna trente-six ans, depuis l’an du monde 3482 jusqu’en 3519 ; avant Jésus-Christ 4811 axant l’ère vulgaire 4.85.
Xerxès I régna douze ans ; depuis l’an du monde 3519 jusqu’en 3531, avant Jésus-Christ 469, avant l’ère vulgaire 473.
Artaxerxès à la longue main régna quarante-huit ans ; depuis 3531 jusqu’en 3579, avant Jésus-Christ 421, avant l’ère vulgaire 425.
Xerxès II ne régna qu’un an. Mort en 3580, avant Jésus-Christ 420, avant l’ère vulgaire 424.
Secundianus, ou Sogdianus, son frère et son meurtrier, régna sept mois.
Ochus, ou Darius Nothus, régna dix-neuf ans, depuis l’an du monde 3581 jusqu’en 3600, avant Jésus-Christ 400, avant l’ère vulgaire. 404.
Artaxerxès Mnémon, ou à labelle mémoire, régna quarante-trois ans. Mort en 3643, avant Jésus-Christ 357, avant l’ère vulgaire 361.
Artaxerxès Ochus régna vingt-trois ans, depuis l’an du monde 3643 jusqu’en 3669, avant Jésus-Christ 334, avant l’ère vulgaire 338.
At-sen régna trois ans. Mort en 3668. avant Jésus-Christ 332, avant l’ère vulgaire 336.
Darius Condomanus fut vaincu par Alexandre le Grand en 3674, après six ans de règne. L’empire des Perses a duré en tout deux cent huit ans.
Voici la même liste chronologique d’après l’Art de vérifier les dates.
Chodorlahomor est le premier roi connu de Perse. Il voulut, l’an du monde 2633, avant Jésus-Christ 2281, étendre ses conquêtes jusqu’en Palestine. Il attaqua la Pentapole, prit Sodome, et comme il s’en retournait avec un riche butin et des prisonniers, il fut poursuivi et défait par Abraham. Depuis cet échec, les Perses ne tiennent plus de rang dans l’histoire pendant l’espace d’environ quinze siècles. On voit seulement qu’ils étaient tributaires de l’empire d’Assyrie lorsque Cambyse occupait le trône de Perse. Ce prince était contemporain d’Astyage, roi des Mèdes, qui fit alliance avec lui, et la cimenta par le mariage de Mandane, sa fille, avec ce prince. Mandane rendit Cambyse père de Cyrus, dont la naissance se rapporte à l’an du monde 4365, avant l’ère chrétienne 599.
Cyrus rassembla sur sa tête, l’an du monde 4428, avant Jésus-Christ 536, les trois couronnes de Babylone, de Médie et de Perse. La mort de Cyaxare II son oncle, qui l’avait déclaré son héritier en lui faisant épouser sa fille unique, lui a và it procuré les deux premières ; celle de Cambyse, son père, qui précéda ou suivit dans un court intervalle de temps Cyaxare au tombeau, le mit en possession de la troisième. La réunion de ces trois monarchies forma le grand empire des Perses, qui s’étendit encore sous les successeurs de Cyrus. Il n’en jouit que sept ans ; et en mourant (4435-529), il le laissa dans une profonde paix et dans l’état le plus florissant à son fils.
4435-529. Cambyse, fils alné de Cyrus, lui succéda et mourut après avoir régné sept ans et cinq mois, sans laisser de postérité.
4443-521. Le faux Smerdis, mage qui se donna pour le véritable frère de Cambyse, auquel il ressemblait beaucoup, monta sur le trône après Cambyse. L’illusion subsista pendant sept mois, sans que nul de ceux qui avaient des raisons de douter osât le manifester. À la fin, dans le huitième mois, elle se dissipa. Sept des principaux seigneurs massacrèrent l’imposteur dans le palais. Il y eut après cela entre eux une curieuse discussion sur la forme du gouvernement qu’il convenait d’adopter. Voyez mon Histoire de l’Ancien Testament, tome 2.
4443-521. Darius, surnommé Hystaspe, du nom de son père, et l’un des sept conjurés, fut élu par eux, à l’âge de vingt-huit ans, pour remplir le trône de Perse. C’est sous son règne qu’on place, suivant l’opinion la plus vraisemblable, le fameux Zoroastre ou Zerdasht. Darius mourut (4479485) après avoir régné trente-six ans.
4479-485. Xerxés, fils de Darius et d’A-tosse, fille de Cyrus, mourut assassiné dans son lit, dans la vingt-unième année de son règne.
4499-465. Artaxerxés longue main, troisième fils de Xerxès, lui succéda et termina ses jours dans la quarante-unième année de son règne, ne laissant qu’un fils légitime.
4540-424. Xerxés II ne régna que quarante-cinq jours ; il fut assassiné par un de ses frères naturels.
4540-424. Sogdien monta sur le trône après la mort de Xerxès II et voulut s’y affermir par un autre fratricide. Mais Ochus, sur qui tombaient ses mauvais desseins, fut proclamé roi par les grands ; et Sogdien, au bout de six mois et quinze jours de règne, périt par le supplice de la cendre.
4540-424. Ochus, à son inauguration, changea son nom en celui de Darius, auquel on ajouta depuis celui de Nothus. Il termina sa carrière après un règne de dix-neuf ans.
4559-405. Arsace, fils alité dit préeéd prit en lui succédant le nom d’Artaxerxés, auquel on ajouta le nom de Mnémom. Sa mort arriva dans la quarante-sixième année de son règne.
4605-359. Artaxerxés-Ochus troisième fils d’Artaxerxès-Mnémon, ayant conquis l’Égypte, fit tuer le bœuf Apis qu’adoraient les Égyptiens, et servir sur la table de ses gens. Bagoas, son eunuque, mais égyptien de naissance, vengea la mort de cet animal en faisant empoisonner l’auteur de ce prétendu sacrilège, dans la vingt-unième année de son règne.
4626-338. Arses fut assassiné par le même Bagoas, dans la troisième année de son règne, suivant l’opinion la plus probable. Ce qu’il y a de certain, c’est que tous les anciens font durer soixante-neuf ans les règnes, collectivement pris, de Mnémon, d’Ochus et d’Arsès.
4618-336. Darius Codomam, issu de Darius Nothus par son père Arsame. Vaincu par Alexandre de Macédoine, il mourut percé de coups dans un chemin l’an 4633-331. La bataille qui décida de son sort est celle qu’on a toujours nommée d’Arbelles, quoiqu’elle se soit donnée près de Gaugamelle, bourg éloigné de quatre-vingt stades d’Arbelles, suivant Quinte-Curce. Cette bataille se donna onze jours après l’éclipse de lune du 20 septembre, 331 ans avant Jésus-Christ, et par conséquent le 1° octobre. C’est ce qui semble résulter d’un passage de Plutarque relatif à cette bataille. Voyez Peteau, de Doctr temp., 1.10. chapitre 36. La mort de Darius fut le terme de la durée du vaste empire des Perses, qui s’étendait depuis la Méditerranée jusqu’au fleuve Indus, et dont le souverain était qualifié le grand roi et le roi des rois.
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