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En grec, apocalypsis. On donne quelquefois le nom de Révélation à l’Apocalypse de saint Jean.
On appelle aussi révélation les choses que Dieu révèle aux hommes d’une manière surnaturelle, soit en songe, en vision, en extase ou autrement. Saint Paul, parlant de ses visions et de ses révélations (b), en parle en tierce personne, par modestie, et déclare qu’il ne sait s’il était alors dans le corps ou hors du corps. Ailleurs il dit qu’il n’a pas reçu son Évangile par le ministère des hommes, mais par une révélation particulière de Dieu (Galates 1.12), et encore, qu’il n’est pas allé à Jérusalem, après sa conversion, par son propre esprit, mais en suite de la révélation qui lui en avait été faite (Galates 2.2).
Enfin, le nom de révélation se met pour marquer la manifestation de Jésus-Christ aux Juifs et aux gentils (Luc 2.32), la manifestation de la gloire dont Dieu comblera ses élus et ses fidèles au jugement dernier (Romains 8.19), et la déclaration de ses justes jugements dans la conduite qu’il tient, tant envers les élus qu’envers les réprouvés (Romains 2.5).
Je ne parle point de l’acception commune de revelatio et revelare, en latin, qui signifie simplement découvrir ce qui est caché, comme révéler un secret : revelare aurem, dire à l’oreille, dire en secret ; revelare turpitudinem ou ignominiam, découvrir dans sa proche parente ce qui doit être caché, ne point s’approcher d’elle, ne point l’épouser, etc.
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