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On se sert de la similitude tirée du sable de la mer pour marquer une très-grande multitude, ou un très-grand poids, ou une chose très-vile et de très-petite conséquence. Dieu promit à Abraham et à Jacob de multiplier leur race comme les étoiles du ciel, et comme le sable de la mer (Genèse 22.17 ; 32.12). Job compare ses maux à la pesanteur du sable de la mer (Job 6.3) ; et Salomon dit que, quoique la pierre et le sable soient choses très-pesantes (Proverbes 27.3), toutefois la colère de l’insensé est encore plus insupportable ; et l’auteur de l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 22.18), que l’insensé est plus insupportable que le poids du sable, du plomb et du fer.
Nous avons parlé, sous le nom de Verre, des sables de la Palestine dont on se servait pour faire le verre. Voyez (Deutéronome 33.19).
Nous avons aussi remarqué, sous le nom de Phoenix, que l’endroit de Job que l’on traduit par sicut palma, ou sicut Phoenix multiplicabo dies, signifie, selon l’Hébreu : Je multiplierai ses jours comme le sable (Job 29.18).
Les prophètes (Jérémie 5.22) relèvent la toute-puissance de Dieu, qui a donné pour bornes à la mer, le sable qui est sur ses bords, et qui lui a dit : Tu viendras jusqu’ici, et tu y rompras tes flots écumants, et tu ne passeras pas plus loin.
Le Sauveur dit que l’insensé fonde sa maison sur le sable (Matthieu 7.26), au lieu eue l’homme sage la fonde sur le rocher.
L’auteur de l’Ecclésiastique (Ecclésiaste 18.8) dit que les années de la plus longue vie de l’homme ne sont que comme une goutte d’eau et comme un grain de sable, et l’auteur de la Sagesse dit (Sagesse 7.9) que tout l’or du monde, comparé à la sagesse, ne vaut pas un petit grain de sable.
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