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Sophonie

Fils de Chusi, et petit-fils de Godolias, était de la tribu de Siméon, selen saint Épiphane, et de la montagne de Sarabata, lieu inconnu dans l’Écriture. Les Juifs croient que les aïeux de Sophonie, qui sont dénommés à la tête de sa prophétie, avaient tous le don de prophétie. Quelques-uns ont avancé sans aucun fondement, qu’il était d’une race illustre. On n’a aucune connaissance distincte de ses actions ni de sa mort. Il a vécu sous le roi Josias, qui commença à régner l’an du monde 3363, avant Jésus-Christ 637, avant l’ère vulgaire 644. La peinture que fait Sophonie des désordres qui régnaient de son temps dans Juda fait juger qu’il a prophétisé avant la dix-huitième année de Josias, c’est-à-dire avant que ce prince eût réformé les abus qui régnaient dans ses États (2 Rois 22.3-10,12). De plus il prédit la ruine de Ninive (Sophonie 2.13), qui n’a pu arriver avant la seizième année de Josias, en donnant, avec Bérose, vingt et un ans de règne à Nabopolassar sur les Chaldéens. Il faut donc nécessairement placer le commencement de la prophétie de Sophonie au commencement de Josias.

Le premier chapitre de ce prophète est une menace générale contre tous les peuples que le Seigneur destinait à la boucherie ; contre Juda, contre ceux qui sautent par-dessus le seuil (il marque par là les Philistins. Voyez (1 Samuel 5.5). Après cela, au chapitre 11, il invective contre Moab, contre Ammon, contre Chus, contre les Phéniciens et les Assyriens. Il y prédit la ruine de Ninive arrivée l’an du monde 3378. Le chapitre 3 et dernier a deux parties. La première contient des invectives et des menaces contre Jérusalem ; et la seconde, des consolations et des promesses du retour de la captivité, et d’une condition plus heureuse.

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