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Ou Aréus, roi de Sparte, dont il est parlé (1 Machabées 12.7), et dans Josèphe, Antiquités judaïques, livre 22 chapitre 5. Ce prince écrivit au grand prêtre Onias une lettre, dont on voit les termes dans le premier livre des Machabées (1 Machabées 12.20) : elle portait que les Lacédémoniens étaient frères des Juifs, c’est-à-dire, qu’ils sortaient de la même origine, ayant pour père Abraham. On peut voir sur cela notre Dissertation sur la parenté des Juifs et des Spartes, au commencement des livres des Machabées. La lettre d’Aréus était écrite sur un carré, et le sceau était d’un aigle qui tient un dragon entre ses serres (Josèphe, ibid). On ignore la date de cette lettre, et on ignore à quel Onias elle fut adressée, et par quel Arius elle fut écrite. Mais on sait qu’Onias III fut fait grand-prêtre en 3805, et qu’il fut déposé en 3829, et qu’Arius II roi de Lacédémone, régna après l’an 549 de la fondation de Rome, c’est-à-dire, depuis l’an du monde 3805. Il mourut âgé de huit ans, ayant eu pour père et pour prédécesseur Acrotatus II et pour successeur Léonidas, fils de Cléonyme. Ainsi si cette lettre est de lui, elle doit être plutôt considérée comme l’ouvrage de son conseil que comme son ouvrage propre, puisqu’il mourut si jeune. On connaît encore un autre Arius, roi de Lacédémone, qui est plus célèbre dans l’histoire. Il était mort quarante-quatre ans avant qu’Onias III fût fait grand-prêtre. Mais, sous son règne, on trouve Onias I qui gouverna ou qui fut grand-prêtre, depuis l’an 3682 jusqu’en 3702. Et comme Arius I commença à régner en 3700, on pourrait aussi fixer l’époque de cette lettre sous Onias I en la première ou seconde année d’Arius I.
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