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Signifiant : JHVH est fort, ou JHVH donne.
Père de Gédéon (Juges 6.11) ; influent et riche, malgré l’affirmation de Gédéon (verset 15), qui n’est qu’une formule conventionnelle de modestie. C’est à lui qu’appartenaient le térébinthe d’Ophra (arbre sacré ?) et l’autel de Baal (Juges 6.11 ; Juges 6.29-31).
« Fils du roi » Achab (1 Rois 22.26 ; 2 Chroniques 18.25).
Descendant de Juda (1 Chroniques 4.22).
Descendant de Benjamin (1 Chroniques 7.8).
Archer benjamite de David (1 Chroniques 12.3).
Intendant de David (1 Chroniques 27.28).
Roi de Juda (de.839 à 800 environ). Fils d’Achazia, il n’avait qu’un an lorsqu’après la mort de son père sa grand’mère Athalie s’appropria le trône et fit exterminer sa descendance. Joas seul échappa au massacre, sauvé par sa tante Joséba, fille du roi Joram et épouse du prêtre Joad ou Jéhojada (2 Rois 11.2 ; 2 Chroniques 22.11), qui tint l’enfant caché dans le temple. Six ans après, Joad, d’accord avec les gardes du corps et appuyé par les sympathies du peuple entier, parvint à détrôner la reine qui fut tuée, et à proclamer roi le jeune Joas (l’Éliacin de Racine). Du même coup le culte de l’Éternel reprenait tous ses droits, le Baal tyrien, cher à Athalie comme à sa mère Jézabel (2 Rois 11.17 et suivant), tombant avec elle. Joad dirigera la politique durant presque tout le règne de Joas. Mais, d’après 2 Rois 12.5-17, ce roi l’accusera plus tard d’irrégularités dans l’administration de la trésorerie du temple et, l’écartant, instituera une inspection directe de la couronne sur les revenus sacrés. Sous ce règne, Israël était accablé par ses ennemis araméens ; Juda lui-même ne leur échappa que par le tribut que Joas dut payer à Hazaël (2 Rois 12.18 et suivant). Il mourut de la main de deux fonctionnaires de sa cour.
Roi d’Israël (de 802 à 787 ou de 798 à 783 environ), fils de Joachaz. Sous son règne, Israël commence à échapper aux coups des Araméens, affaiblis par les incursions assyriennes. Joas remporta trois avantages prédits, croyait-on, par un acte symbolique du prophète Élisée. Il lutta aussi avec succès contre Amatsia, roi de Juda, et parvint jusqu’à Jérusalem où il ouvrit une brèche, imposant au petit royaume sa suzeraineté (2 Rois 13.10-25 ; 2 Rois 14.8-14) Une fable attribuée à Joas (2 Rois 14.8-10 atteste le goût de l’antique Israël pour ce genre populaire d’apologue (cf. Juges 9.8 ; Juges 9.16).
JQ. M.
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