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Joram

Signifiant : JHVH est exalté.

1.

Roi d’Israël de 853 à 842 environ ; deuxième fils d’Achab et de Jézabel. Un récit d’allure populaire, du cycle d’Élisée (2 Rois 3), raconte qu’il marcha du sud contre le roi de Moab, Mésa, en compagnie de Josaphat de Juda, son allié ou vassal, et du gouverneur d’Édom (cf. 1 Rois 22.48), battit l’adversaire, ravagea son pays et assiégea finalement Mésa dans Kir-Haré-seth, mais ne poursuivit pas les hostilités et se retira (sans doute pour faire face à une incursion araméenne). C’est encore à Joram que doit se rapporter l’épisode 2 Rois 6.24-7.20. Ben-Hadad, d’Aram, assiège le roi d’Israël dans Samarie ; la détresse y sévit durement, mais les ennemis lèvent le siège à l’improviste. Ce roi anonyme, qu’Élisée appelle « fils d’assassin » (2 Rois 6.32), ne peut être qu’un fils d’Achab. La retraite des Araméens fut causée par l’arrivée de l’armée assyrienne de Salmanasar III, attestée à Damas en 850, puis en 846. Ceci permit à Joram de reprendre l’offensive contre Aram ; il disputa une fois de plus à Hazaël la ville-frontière de Ramoth et fut blessé devant ses murs (2 Rois 8.28 et suivant). Le parti prophétique, passionnément hostile au culte de Baal et à tout compromis avec l’étranger quel qu’il fût, montra autant d’antipathie à Joram que naguère à Achab (2 Rois 9.22). Élisée ne lui donna des conseils que bon gré mal gré et en cas d’extrême nécessité (2 Rois 3.13 ; 2 Rois 7.1 et suivants). L’homme du prophète ne pouvait être un Omride ; seul l’usurpateur Jéhu allait servir d’instrument à sa politique religieuse.

2.

Roi de Juda de 852 à 845 ou de 849 à 842 environ ; fils de Josaphat (2 Rois 8.16 et suivants). Épousa Athalie avant son avènement ; cela cimenta l’alliance entre Israël et Juda ; le culte du Baal tyrien pénétra dès lors jusqu’à Jérusalem (2 Rois 8.18). Sous Joram, Édom se sépara de Juda ; une campagne destinée à récupérer ce territoire échoua ; Juda perdait de ce chef l’accès au port d’Élath sur la mer Rouge, et son commerce vers le sud était paralysé (2 Rois 8.20-22). De même Libna, sur la frontière philistine, lui fut enlevée (2 Rois 8.22). Les Chroniques (2 Chroniques 21) contiennent d’autres données, invérifiables, sur ce règne, et parlent d’une lettre d’Élie à Joram. Il est encore nommé Matthieu 1.8.

3.

Fils de Thoï, roi de Hamath (2 Samuel 8.10) ; = Hadoram (1 Chroniques 18.10).

4.

Lévite (1 Chroniques 26.25).

5.

Prêtre chargé par Josaphat d’enseigner la Loi (2 Chroniques 17.8).

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