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Un terme hébreu spécial, aleyâh, désigne la queue épaisse d’un certain genre de brebis (aries laticauda), très appréciée dans l’alimentation des Orientaux ; elle est mentionnée dans les ordonnances relatives aux sacrifices de ces animaux (Exode 29.22 ; Lévitique 3.9 ; Lévitique 7.3 ; Lévitique 8.25 ; Lévitique 9.19, et probablement 1 Samuel 9.24 : l’épaule et la queue, au lieu de : l’épaule et ce qui l’entoure).
Le terme ordinaire est zânâb, appliqué dans l’Ancien Testament au serpent (Exode 4.4), au chacal (Juges 15.4), au léviathan [voir ce mot] (Job 40.12), comme le grec oura est appliqué dans le Nouveau Testament au scorpion [voir ce mot] (Apocalypse 9.10 ; Apocalypse 9.19) et au dragon (Apocalypse 12.4). Au figuré, la queue opposée à la tête représente le commun peuple en contraste avec les chefs (Ésaïe 9.13 ; Ésaïe 19.15 ; Deutéronome 28.13-44, où les traductions estompent souvent l’image). Dans Ésaïe 7.4, il s’agit de « bouts » de tisons. Dans Josué 10.19 et Deutéronome 25.18, c’est une forme verbale apparentée (zinnéb) qui veut dire : attaquer une troupe en queue, c’est-à-dire l’arrière-garde.
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