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Simon

Nom grec, répandu au début de l’ère chrétienne, fréquent dans les papiers de ce temps et nullement réservé à des Juifs : mais sa ressemblance avec le nom hébreu de l’Ancien Testament Siméon (voir ce mot) l’a fait adopter comme son équivalent par bien des Juifs.

1.

Chef d’une famille de Juda (1 Chroniques 4.20).

2.

Fils d’Onias ; grand-prêtre, constructeur de la muraille du temple (Siracide 50.1).

3.

Deuxième fils de Mattatthias (1 Macchabées 2.3) ; grand-prêtre, général et gouverneur (1 Macchabées 2.3 ; 1 Macchabées 13.1-16.24). On compta les années à partir de lui (13.12). Pour l’hypothèse relative à son nom dans le Psaume 110, voir Alphabétique (poème), III, 3.

4.

Benjamite, préfet du temple, qu’il trahit par jalousie (2 Macchabées 3.4).

5.

L’apôtre, frère d’André (voir Simon Pierre).

6.

Le Cananite ou le Cananéen (Marc 3.18 ; Matthieu 10.4; Luc 6.15 ; Actes 1.13) ; Marc et Matthieu l’appellent de son surnom hébreu, le Cananite, et Luc de son surnom grec, le Zélote, qui, tous deux, signifient le Zélé et désignent la secte ayant pour programme de restaurer par la force l’indépendance nationale (voir Cananéen). Les Évangiles ne donnent aucun détail sur lui. La tradition veut qu’après la mort de Jacques il l’ait remplacé à la tête de l’Église de Jérusalem ; il aurait encore évangélisé l’Égypte, l’Afrique et même l’Angleterre.

7.

Le frère du Seigneur (Marc 6.3 ; Matthieu 13.55), considéré quelquefois comme le même que Simon le Cananite (№ 6).

8.

Le lépreux (Marc 14.3 ; Matthieu 26.6, cf. Jean 12.2), de Béthanie, sans doute ainsi désigné parce qu’il aurait été guéri d’une maladie tenue pour la lèpre. Les détails des récits dans les Synoptiques et Jean : le lieu, l’époque, la remarque des disciples sur le gaspillage, la réponse de Jésus faisant allusion aux pauvres et à sa sépulture, — font penser qu’il s’agit bien du même épisode. Les différences sont secondaires. Rien n’indique cependant que Simon de Béthanie fût parent de Marthe (son mari ou son père, d’après quelques commentateurs) ; peut-être simplement celle-ci servait-elle chez lui. La femme dont les Synoptiques ignorent le nom serait Marie, sœur de Marthe (voir ces mots).

9.

Le pharisien : (Luc 7.36 et suivants) quelquefois identifié avec le précédent ; mais puisqu’il paraît en Galilée, au début du ministère de Jésus, il ne s’agit pas du même épisode que dans Matthieu 26.6 ou Jean 12.2. La femme dont Luc 1 gnore le nom pourrait être Marie (cf. Jean 11.2). Jésus fait remarquer sa repentance pour donner au pharisien une leçon de courtoisie (verset 44-46) en même temps que de charité (verset 47).

10.

Le Cyrénéen (Marc 15.21 ; Matthieu 27.32; Luc 23.26). Originaire de Cyrène, ville de Libye ou Cyrénaïque, cultivateur robuste, réquisitionné pour porter la croix, peut-être par allusion ironique à la parole de Jésus sur « celui qui doit porter sa croix et le suivre » (Marc 8.34 ; Matthieu 10.38; Luc 9.25 ; Luc 14.27). D’après Marc 15.21 il était le père d’Alexandre et de Rufus (cf. Romains 16.13). Au IIe siècle, certains prétendaient qu’il avait été crucifié à la place de Jésus !

11.

Le corroyeur, ou tanneur (Actes 9.43), de Joppé, dont la maison était au bord de la mer (Actes 10.6), et chez qui Pierre logea un certain temps.

12.

Le magicien (voir article suivant). Jq. L.

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