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Ce mot grec (tetrarkhès ou tetraarkhès), qui signifie littéralement « gouverneur d’un quart », fut d’abord appliqué dans l’histoire avec cette portée précise (quatre tétrarchies en Thessalie, en Galatie) ; mais à partir de l’époque de Pompée, qui conserva le terme pour des divisions d’un tiers, les tétrarques sont simplement, dans l’empire romain, des princes subalternes jouissant de quelques prérogatives royales.
C’est ainsi qu’à la mort d’Hérode le Grand son royaume de Palestine fut partagé entre ses trois fils dont un, Archélaüs, eut le titre d’ethnarque, et les deux autres, Antipas et Philippe, le titre inférieur de tétrarques (voir Palestine au siècle de Jésus-Christ, paragraphe 3, 4).
Le Nouveau Testament appelle ainsi Antipas « Hérode le tétrarque » ; il gouvernait la Galilée et la Pérée (Matthieu 14.1 ; Luc 3.1 ; Luc 3.19 ; Luc 9.7 ; Actes 13.1). Hérode Philippe est aussi désigné comme tétrarque de l’Iturée et de la Trachonite (Luc 3.1). Les deux passages où Hérode Antipas est appelé roi (Marc 6.14 ; Marc 6.22 ; Marc 6.25 et suivant, Matthieu 14.9) conservent l’appellation courante flatteuse mais tout officieuse qu’il se laissait donner par ses sujets.
Le Lysanias gouverneur de l’Abilène à l’époque de Jésus avait aussi le titre de tétrarque (Luc 3.1), quoique son territoire ne comprît qu’un tiers d’un royaume antérieur (voir Lysanias).
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