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Important déplacement de l’air atmosphérique dans une direction déterminée. Le vent est produit par l’augmentation ou la diminution de la densité de l’air dans une région : si une élévation de température survient sur un point du globe, l’air chaud s’élève, tandis que, des régions voisines, l’air se précipite vers la dépression, donnant naissance à des courants aériens qui sont les vents. Le vent varie d’intensité et de direction avec la hauteur : il peut atteindre de grandes vitesses (50 m à la seconde).
Les vents sont classés d’après leur direction : en Palestine, ceux du nord ont frais, ceux de l’ouest sont humides et, avec ceux du sud-ouest, apportent la pluie. Les vents du sud sont chauds et secs, mais moins que les vents d’est qui ont passé sur les déserts et arrivent brûlants et parfois chargés de sable. Dans la saison sèche ce sont les vents du nord et du nord-ouest qui dominent, pour céder en septembre-octobre aux vents de sud-est et d’E. Ces vents peuvent souffler accidentellement assez tard dans l’année et provoquer la destruction de la végétation : c’est le vent d’Orient, venant du désert (Osée 13.15), qui brûle et dessèche tout (Genèse 41.6 ; Psaumes 78.26 ; Ézéchiel 19.12) et qui est aussi redoutable en mer ; voir (Exode 14.21 ; Psaumes 48.8 ; Ézéchiel 27.26) Palestine, V L’expression « les quatre vents » peut taire penser d’abord aux quatre points cardinaux ; mais elle signifie plutôt : de tous côtés, de toutes parts (Ézéchiel 37.9 ; Jérémie 49.36 ; Zacharie 2.6 ; Zacharie 6.5 ; Daniel 8.8 ; Daniel 11.4).
L’Éternel a réglé le poids du vent (Job 28.25) ; il commande à tous les vents (Genèse 8.1 ; Jérémie 51.1 ; Psaumes 147.18 ; Siracide 43.17 ; Siracide 43.20, Matthieu 8.27), qui sont ses messagers (Psaumes 104.4) et exécutent ses ordres (Psaumes 148.8).
Le vent fournit de nombreux symboles :
Le vent est une force menaçante (Matthieu 7.25 ; Matthieu 14.24), car il est souvent destructeur (Jérémie 51.1 ; Ézéchiel 14 ; Siracide 39.28 ; Sagesse 4.4 ; Actes 2.2 ; Actes 27.14).
Le vent emporte tout ce qu’on lui livre (Exode 10.19 ; Nombres 11.31 ; Job 21.18 ; Job 27.21 ; Ésaïe 41.16 ; Ézéchiel 5.12 ; Siracide 5.9 ; Sagesse 5.14, Éphésiens 4.14 ; Jacques 1.6).
On ne sait d’où il vient ni ce qu’il est (Proverbes 30.4 ; Ecclésiaste 11.4 et suivant, Jean 3.8) ; c’est pourquoi, passant sans laisser de trace, il exprime le néant (Psaumes 135.7 ; Jérémie 5.13 ; Jérémie 10.13 ; Jérémie 22.22 ; Jérémie 51.16 ; Proverbes 11.29 ; Proverbes 27.16 ; Ecclésiaste 5.16), notamment la vanité des efforts (Ésaïe 26.18 ; Job 15.2 ; Osée 8.7 ; Michée 2.11 ; Siracide 34.2) ou des discours humains (Job 6.26). Voir Tempête.
Le même mot hébreu, rouakh, désigne le vent, le souffle de l’homme et l’esprit ; d’où l’importance des images bibliques mettant en relation avec le vent la vie humaine et la puissance de l’Esprit de Dieu ; voir (Genèse 2.7 ; Ézéchiel 37.1 ; Ézéchiel 37.14 ; Jean 3.5 ; Jean 3.8 etc.) Esprit.
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