1°. Père d’Éliakim (Ésaïe 36.3).
2°. Souverain sacrificateur sous Josias (1 Chroniques 6.13 ; 2 Rois 22.4 ; 2 Chroniques 34.9), fut chargé, par ce pieux monarque, de veiller au recouvrement des impôts du culte et des offrandes du peuple, et d’administrer la somme recueillie, en la distribuant à ceux qui travaillaient aux réparations du temple. Cette réformation, à laquelle travaillaient de concert le chef politique de la nation et le chef du culte, fut bénie d’en haut, et l’Éternel fit trouver à Hilkija, au milieu des objets sacrés que l’on sortait d’une longue poussière, le saint livre de la loi (623 av. J.-C.). C’était, sans aucun doute, le Pentateuque tout entier (cf. Deutéronome 17.18 ; 31.9-26) que Moïse avait fait placer à côté de l’arche de l’alliance pour y être conservé, et qu’un prêtre fidèle aura enlevé dans des temps de persécution, sous Athalie, Achaz ou Manassé, pour le préserver d’une destruction sacrilège ; on peut croire même que c’était l’autographe de Moïse, car il serait étonnant qu’il n’y eût eu à la connaissance de Josias aucun exemplaire du saint livre dans tous ses États, et que la simple découverte d’une copie eût produit sur lui une telle impression qu’il déchirât ses vêtements dans sa douleur ; il connaissait la loi de Dieu, mais la vue de l’exemplaire primitif auquel se rattachaient tant de souvenirs, lui rappela sans doute, avec une nouvelle force, les égarements d’Israël et les outrages faits à la sainteté divine. Josias envoya aussitôt Hilkija avec quelques autres consulter Hulda la prophétesse, qui répondit en annonçant un règne prospère au pieux Josias, mais des calamités prochaines à ses successeurs. Hilkija, soutenu par la parole de Dieu, continua son œuvre réformatrice et acheva de purifier le temple, et de détruire les hauts lieux. Bientôt la Pâque fut célébrée, « et certainement jamais Pâque ne fut célébrée ni dans le temps des juges, qui avaient jugé en Israël, ni dans tout le temps des rois d’Israël et des rois de Juda, comme cette Pâque qui fut célébrée en l’honneur de l’Éternel dans Jérusalem, la dix-huitième année du roi Josias » (2 Rois 23.22 ; 2 Chroniques 35.8). Hilkija, qui y présida, se distingua par une riche offrande ; il donna, avec Zacharie et Jekhiel, 300 bœufs et 2600 agneaux ou chevreaux. Quelques années plus tard, l’impiété releva la tête, et ne la baissa plus qu’en traversant le Jourdain pour se rendre dans l’exil, où elle s’éteignit. Fils de Shallum, ou peut-être son petit-fils, et père de Azaria, Hilkija devait être fort âgé, puisque son père avait servi sous Ézéchias, et qu’il avait dû traverser dès lors les cinquante-cinq années de Manassé, les deux d’Amon, et les douze premières de Josias.