Le lavage des mains et des pieds, acte de propreté en soi, était souvent considéré comme le symbole de la pureté ; ainsi Pilate lave ses mains pour déclarer qu’il est innocent du sang du Juste ; Pierre veut que ses mains soient lavées par Jésus ; le juste lave ses mains dans le sang des méchants en approuvant la vengeance que Dieu tire de leur iniquité ; il lave ses mains dans l’innocence (Matthieu 27.24 ; Jean 13.9 ; Psaumes 58.10 ; 26.6). Verser de l’eau sur les mains de quelqu’un, c’est remplir à son égard l’office de serviteur (2 Rois 3.11). S’appuyer sur la main de quelqu’un est un acte de supériorité (2 Rois 7.2-17 ; 5.18). Tendre la main signifie, ou demander ou faire alliance (Lamentations 5.6 ; cf. Romains 10.21). La main du Seigneur exprime sa puissance ou l’influence de son esprit (Psaumes 19.1 ; 118.16 ; Jérémie 1.9 ; cf. Ésaïe 6.6 ; 1 Samuel 5.6-7). La main élevée du pécheur (Deutéronome 32.27), désigne son insolence. On comprend du reste facilement la signification de ce mot partout où il est pris dans un sens figuré. La main (ou la paume), est plusieurs fois employée comme unité de mesure (0,09 m ; cf. 1 Rois 7.26 ; Lévitique 2.2 ; etc.).
Quant à la main sèche que Jésus guérit (Matthieu 12.10 ; Marc 3.1 ; Luc 6.6-8), c’est un engourdissement du bras ou d’une portion du bras, produit par l’obstruction de certains canaux qui empêche la nourriture d’arriver en quantité suffisante, et a pour résultat le dépérissement, la dessiccation et la mort de l’organe ; c’est une atrophie locale comme chacun peut en éprouver momentanément, mais qui est souvent aussi permanente et incurable. Quelquefois aussi, cette mort locale peut surprendre les membres subitement, c’est alors une paralysie, et il est probable que les cas dont il est parlé (1 Rois 13.4 ; et Jean 5.3), étaient des cas de cette nature. Jéroboam fut frappé de paralysie par celui qui dit à la maladie : Viens, et elle vient, voir Paralysie.