Nos versions traduisent ainsi l’hébreu libnéh (Genèse 30.37 ; Osée 4.13), sur l’autorité des Septante (dans le second passage), de l’arabe, du syriaque, et de l’étymologie ; et Celse, dans sa botanique sacrée, accepte cette traduction comme bonne, d’autant plus que l’on trouve en Palestine beaucoup de peupliers blancs, et que cet arbre était déjà estimé dans l’antiquité à cause de son bel ombrage. Cette opinion peut se soutenir ; cependant, dans le passage de la Genèse, les Septante et Saadias ont traduit ce mot par storax ; le rabbin Jona vient encore à l’appui de cette version ; l’usage de l’arabe la recommande, et l’étymologie qui n’emporte que l’idée de blancheur, peut aussi bien être invoquée en faveur de la résine blanc de lait du storax, qu’en faveur du peuplier blanc. Entre ces deux traductions il est difficile de se prononcer ; nous adopterions plutôt la dernière.