Ce mot désigne le plus souvent un grossier vêtement de deuil, presque sans couture et sans ouverture, d’une étoffe très commune, qui couvrait presque entiers ceux qui le revêtaient (Genèse 37.34 ; 2 Samuel 3.31 ; 1 Rois 20.31 ; 21.27 ; 2 Rois 19.1 ; Joël 1.8 ; Jonas 3.6 ; Ézéchiel 7.18 ; Matthieu 11.21 ; Luc 10.13 ; Apocalypse 6.12 ; etc.). On se l’attachait avec une corde en guise de ceinture (Ésaïe 3.24). La couleur en était foncée, quoique ce soit en chercher la preuve un peu trop loin que de la trouver (Ésaïe 50.3). Les prophètes, en se revêtant de sacs, rappelaient aux yeux de tous le sérieux de leur vocation (Ésaïe 20.2 ; cf. Matthieu 3.4), mais ce qui était utile au peuple terrestre de Dieu ne l’est pas à son peuple spirituel, et le Seigneur ni ses apôtres n’ont recouru à de semblables distinctions. Les capucins ne ressusciteront pas Jean-Baptiste.