(Ésaïe 37.38 ; 2 Rois 19.37 ; Jérémie 51.27)
Probablement une province de l’Arménie, extrêmement fertile, située entre le fleuve Araxès et les lacs Van et Ormias. C’est aussi le nom de la montagne sur laquelle l’arche s’arrêta (Genèse 8.4). Elle se trouve à l’extrémité d’une vaste plaine, à l’est d’Erevan, et ressemble à un pain de sucre ; sa hauteur est de plus de environ 5160 m. On y trouve les traces d’un volcan éteint. La montagne conserve encore aujourd’hui le nom d’Ararat, et l’on rencontre partout des traditions de la descente de l’arche. Les Perses l’appellent Kuhi Nuaeh, montagne de Noé ; au pied se trouve un village nommé Tamanim (les huit) chiffre qui rappelle la famille de Noé sauvée dans l’arche, et selon El-Matzim (ïlist. Saracenorum) ce serait Noé lui-même qui l’aurait construit. L’Ararat est couvert de neiges et de glaces éternelles ; son sommet est ordinairement enveloppé de nuages.