Sans doute des dieux domestiques, une espèce de pénates, que les premières générations de la famille d’Abraham paraissent avoir hérités de leurs ancêtres (Genèse 31.19-34 ; cf. Ézéchiel 21.26), et qu’ils consultaient comme des oracles (Juges 18.5 ; cf. 17.5 ; Zacharie 10.2). Pour les croyants, ce culte était une idolâtrie (2 Rois 23.24 ; Osée 3.4). Il y avait des théraphim de toute grandeur, depuis ceux que Rachel déroba et cacha, jusqu’à celui que Mical plaça dans le lit de David (1 Samuel 19.13-16). Ils avaient des visages humains. Quelques auteurs ont cru que c’étaient des cadrans solaires, des anneaux constellés, des espèces de silènes, etc. ; il n’est naturellement pas d’absurdités que les rabbins n’aient accueillies ou du moins recueillies sur ce sujet.