Désert de l’Arabie Pétrée. Les Israélites du désert y arrivèrent de Etsion-Guéber (Nombres 33.36), espérant de là pénétrer en Canaan en traversant le pays des Édomites qui l’avoisine (Nombres 34.3). C’est un plateau dont la partie la plus élevée (495 à 660 m au-dessus de la mer) est située vers le sud et vers l’est, et qui s’abaisse au nord vers les montagnes de Juda, et surtout à l’ouest vers la Méditerranée (Nombres 13.22 ; Josué 20.1). Le sol est d’une extrême aridité ; à peu près aucune source ; rien que des réservoirs et des puits taillés dans le rocher ; pas un seul ruisseau qui atteigne la mer ; des rochers nus et inhabités ; des serpents et des scorpions. Kadès est la seule ville nommée comme appartenant à cette solitude désolée (Nombres 20.1 ; 27.14). Le désert de Tsin et celui de Paran qui le touche, portent aujourd’hui le nom de Djebel el Tyh Béni Israël, la montagne des errements des fils d’Israël. Il ne faut pas le confondre avec le désert de Sin.