Ce qu’un soldat à la guerre avait enlevé de sa propre main, demeurait en sa possession ; mais les objets précieux, et ceux en particulier qui avaient appartenu au roi vaincu, échéaient de droit au roi d’Israël (2 Samuel 8.11 ; 12.30). Quant à l’ensemble du butin, hommes et bétail, il se divisait en deux moitiés, dont l’une appartenait aux soldats qui avaient combattu, déduction faite de la cinq-centième partie qui était pour les sacrificateurs ; l’autre moitié, déduction faite d’un cinquantième pour les lévites, revenait au peuple (Nombres 31.26ss). Mais si la ville conquise avait été mise à l’interdit, il était défendu d’y faire du butin ; tout ce qui avait vie devait être passé au fil de l’épée ; on devait brûler tout ce qui pouvait être brûlé ; l’or et l’argent seuls, et les vases de fer ou d’autres métaux, échappaient à la destruction et étaient placés dans le temple de l’Éternel, peut-être comme trophées (v. Josué 6-7). Même sans qu’il y eût d’interdit prononcé, c’était assez l’usage de consacrer à l’Éternel les prémices des dépouilles, et la portion la plus honorable du butin (1 Chroniques 26.27).