Ce mot, qui se trouve en tête des psaumes 8, 81 et 84, a été interprété de diverses manières, ou comme le nom d’un instrument de musique, ou comme l’indication de l’air sur lequel le psaume devait se chanter, ou comme sommaire du psaume. Ces deux dernières suppositions s’appuient sur la signification de gath, pressoir, et l’on a eu l’idée que c’étaient des psaumes à chanter en automne, lorsqu’on fait la vendange ; mais rien, ni dans le contenu de ces psaumes, ni dans l’analogie de la langue, ne justifie cette hypothèse. Ceux qui veulent y voir le nom d’un instrument pensent, les uns, que cet instrument avait quelque ressemblance dans sa forme avec celle d’un pressoir, les autres, qu’il s’agit d’un instrument de musique dont la fabrique était à Gath ; faute de mieux, il convient peut-être de s’arrêter à cette dernière manière de voir, qui est celle des interprètes juifs, de De Wette et de Stier.