Se dit pour profane, pour souillé : manger avec des mains communes, c’est-à-dire sans laver ses mains (Matthieu 7.2-5). Je n’ai jamais mangé rien de commun, de profane, dit saint Pierre (Actes 10.4-15), mais il entendit une voix qui lui dit : N’appeliez point commun ce que Dieu a purifié. Et saint Paul (Romains 14.14) ; Il n’y a rien de commun ou de profane de sa nature. C’est à-peu-près dans ce même sens que Moïse appelle une vigne commune ou profane celle dont il est permis à tout le monde de manger (Deutéronome 20.6) : Qui a planté une vigne et ne l’apas encore rendue commune ? il peut s’en retourner dans sa maison. C’est que les premiers fruits de la vigne et des arbres étaient censés impurs, ou plutôt ils étaient consacrés au Seigneur, et il n’était pas permis d’y toucher qu’après la quatrième année (Lévitique 19.24-25). Voyez ci-après profane.