Ou douleur de ses péchés, accompagnée de la résolution sincère de s’en corriger. Ce terme ne se trouve pas en ce sens dans l’Écriture ; mais on y remarque plusieurs expressions équivalentes, qui prouvent que, sans contrition, il n’y a point de pénitence ; ni sans pénitence, point de rémission des péchés : Vous ne mépriserez point, Seigneur, un cœur contrit et humilié (Psaumes 50.19). Je repasserai toutes mes années dans l’amertume de mon cœur, Isaïe (Isaïe 38.15). Vous trouverez le Seigneur, votre Dieu, lorsque vous le chercherez de tout votre cœur, et avec toute la douleur de votre âme (Deutéronome 4.29). Voyez aussi (Deutéronome 30.1-2). Saint Paul, parlant au roi Agrippa, lui dit (Actes 26.20) : J’ai précité aux Juifs et aux Gentils, afin qu’ils fissent pénitence, et qu’ils se convertissent au Seigneur, en faisant de dignes fruits de pénitence.
Dans la plupart des lieux où se rencontrent les termes de conterere et contritio, ils marquent briser, brisement, humiliation, douleur, ruine, destruction. Par exemple : la contrition et le malheur sont dans la vote des méchants (Psaumes 13.3) ; c’est-à-dire : Dieu les brisera et les accablera de disgrâces. La contrition est précédée par l’orgueil (Psaumes 16.18) ; c’est-à-dire : l’orgueil et l’élévation sont d’ordinaire suivies de la disgrâce et de la chute, etc.