Tout le monde sait que ce terme, dans sa signification littérale, marque changer : Vous avez converti mes pleurs, en joie (Psaumes 29.11). Ne vous tournez point vers les idoles (Lévitique 19.4). Dieu convertit le cœur du roi des Assyriens ; convertissez-nous, Seigneur, et nous serons convertis, etc. Toutes ces manières de parler sont usitées même en français. Mais souvent, dans l’Écriture, converti se prend pour retourner de la captivité de Babylone : Lorsque le Seigneur a converti la captivité de Sion (Psaumes 125.1), lorsqu’il a tiré son peuple de captivité. Je réunirai les restes de mon troupeau, de tous les pays où je les ai dispersés, et je les ramènerai dans leurs champs (Jérémie 23.3) : Et convertam eos ad rura sua ; et ailleurs (Jérémie 32.44) Convertam captivitatem eorum, etc.