Ce nom signifie celui qui annonce une bonne nouvelle. On nomnic donc Évangéliste, non-seulement ceux qui écrivent, mais aussi ceux qui prêchent l’Évangile de Jésus-Christ, et en général tous ceux qui annoncent quelque heureuse nouvelle. Dans Isaïe (Isaïe 41.27), le Seigneur dit qu’il donnera à Sion un évangéliste, un ambassadeur, un prophète, un envoyé qui lui annoncera ce qu’il voudra lui faire savoir. Dans les Actes (Actes 21.8), on donne à Philippe, un des sept diacres, le nom d’évangéliste. Saint Paul (Éphésiens 4.11) parle des évangélistes, et il les met dans un rang au-dessous des apôtres et des prophètes. Il dit à Timothée (Tite 4.5) de faire le devoir d’évangéliste. Il y avait, au commencement du christianisme, de ces évangélistes, ou de ces prédicateurs qui, sans être attachés à aucune Église, allaient prêcher partout où le Saint-Esprit les conduisait. [Je suis tenté de dire qu’il est malheureux qu’il n’y en ait plus. Saint Vincent de Paul avait bien quelque chose de ces premiers évangélistes]. Enfin on nomme plus communément évangélistes, saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean, qui sont auteurs des quatre évangiles, qui sont les seuls que l’Église reconnaisse pour canoniques. [Voyez Pierre, addition]