Elle était impure chez les Hébreux. Moïse ne la nomme pas parmi les animaux dont il était défendu de manger, mais il la distingue assez, lorsqu’il dit (Lévitique 11.9-12) : « Vous ne mangerez point de tout ce qui se remue dans la mer, dans les fleuves, ou dans les étangs, à moins qu’il n’ait des nageoires et des écailles. » Et saint Jean, dans l’Apocalypse (Apocalypse 16.13), dit qu’il vit sortir de la bouche du faux prophète trois esprits immondes sous la forme de grenouilles.
Lorsque Moïse frappa l’Égypte de la plaie des grenouilles (Exode 8.2-3), il y en eut dans ce pays une si grande quantité, qu’elles couvraient toute la terre, entraient dans les maisons et jusque dans les fours et les lieux où l’on gardait à manger ; et lorsqu’elles moururent, on les amassa en grands monceaux, qui, s’étant corrompus, causèrent dans l’Égypte une infection insupportable.