Ville dont il est parlé dans Isaïe (Isaïe 30.4), et que saint Jérôme croit être sur les frontières de l’Éthiopie. Le Chaldéen et les nouveaux interprètes croient que Hanès e›t mise pour Taphnte, c’est-à-dire, Daphnœ Peluche, voisine de Damiette. Les Septante n’ont pas lu Hanès [Barbié du Bocage parle de Hanès en ces termes : « Hanés, ville de la basse Égypte, dont le nom ressemble exactement au nom copte Hnès d’Héracléopolis, mais que Champollion (Égypte sous les Pharaons, I page 313) croit cependant indiquer la ville que les Grecs appelèrent Daphnes ; il pense que le nom Hhanès, ou Hanès du texte hébreu, n’est qu’une corruption de Tahhaphnès, nom primitif dont les Grecs ont fait celui de Daphnès. Cette ville, située à environ cinq lieues de Péluse, sur la branche pélusiaque, fut, sous les rois de race égyptienne, une place forte dans laquelle ces monarques entretenaient une garnison considérable pour s’opposer aux Arabes et aux Syriens, qui, à des époques fort anciennes, faisaient des invasions assez fréquentes dans la basse Égypte, voisine des contrées qu’ils habitaient. »]