C’est le nom que saint Jean-Baptiste donna à Jésus-Christ lorsqu’il le vit venir à lui (Jean 1.29-36), pour marquer l’innocence de ce divin Sauveur, et sa qualité de victime qui devait être immolée pour les péchés du monde. Enfin il pouvait faire allusion à ces paroles du Prophète (Isaïe 53.7) : Il a été immolé parce qu’il l’a voulu, et il n’a point ouvert la bouche. Il sera conduit à la mort, comme une brebis à la boucherie, et il demeurera dans le silence comme un agneau devant celui qui lui ôte sa toison [Dans la Vulgate, le mot agneau est employé comme valeur au moyen de laquelle on fait un paiement : Abraham, il s’agit de Jacob dit-elle, paya cent agneaux une partie du champ qui lui fut vendue par les enfants d’Hémor (Genèse 33.19). On a disputé sur ce texte. S’agit-il du jeune animal né de la brebis, ou d’un poids nommé agneau, ou d’une pièce d’argent qui aurait porté ce même nom ? Cette dispute était oiseuse, car l’Hébreu porte cent kesitah. Que veut dire ce mot kesitale ? C’est sur quoi il fallait d’abord s’entendre. Voyez (Genèse 23.16 Josué 24.32 Job 42.11 Actes 7.16)]