Fils de Ptolémée, juif de Jérusalem, qui traduisit d’hébreu en grec le livre d’Esther. Sa traduction fut portée de Jérusalem à Alexandrie par Dosithée, qui se disait prêtre de la race de Lévi, et par Ptolémée son fils, la quatrième année du règne de Ptolémée, surnommé Philométor, l’an du monde 387, avant Jésus-Christ 173, avant l’ère vulgaire 177. On ne sait aucune particularité de la vie de ce Lysimaque.
Frère de Ménélaüs, souverain pontife des Juifs. Ménélaüs ayant acheté la souveraine sacrificature pour une grande somme d’argent qu’il promit à Antiochus Épiphane, et ne s’étant pas mis en peine de la payer, fut cité à Antioche. Il laissa en son absence à Jérusalem son frère Lysimaque, qui, pour faire les sommes dont son frère était redevable, commença à piller le trésor du temple (2 Machabées 4.39-40). Le peuple se souleva et voulut l’empêcher : mais il lâcha contre eux trois mille hommes, qui en tuèrent un assez grand nombre. Alors le peuple s’étant armé de tout ce qu’il rencontra, les uns ayant pris des pierres, les autres des bâtons, et les autres ayant jeté contre Lysimaque de la cendre qui était dans le parvis du temple, ce sacrilège fut tué lui-même près du trésor du temple. On le compte quelquefois entre les grands prêtres, parce qu’il fut vice-gérant de Ménélaüs, son frère ; mais il ne posséda jamais la souveraine sacrificature en chef.
Alexandre Lysimaque, alabarque d’Alexandrie. Voyez ci-devant Alexandre, tome 1 col. 300.