Ou Manaïm, ville des lévites de la famille de Mérari, dans la tribu de Gad (Genèse 32.2 Josué 21.38 Josué 1.29-30 1 Chroniques 6.80), sur le torrent de Jabot : [suivant Danville, et de l’Hiéromax, suivant Reichard, qui donne, il est vrai, à ce torrent, une position plus méridionale que Danville]. Ce nom de Mahanaïm signifie les deux camps. Le patriarche Jacob lui donna ce nom, parce qu’en cet endroit il eut une vision des anges qui venaient au-devant de lui (Genèse 22.2). Mahanaïm fut le siège du royaume d’Isboseth, après la mort de Saül (2 Samuel 2.9-12) ; ce fut au même endroit que David se retira pendant la révolte d’Absalom (2 Samuel 17) ; et ce fils rebelle fut vaincu et mis à mort assez près de cette ville. Elle est quelquefois nommée dans la Vulgate simplement Castra, le Camp. Voyez (Genèse 32.21-2 Samuel 11.9-12, 29 ; 17.21 ; 9.32).